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JESUS UN MYTHE QUI N’A JAMAIS EXISTE HISTORIQUEMENT ! LA RELIGION UN FLEAU MENTAL

Mikhaïl Bakounine, philosophe et révolutionnaire russe, a écrit : "La religion est une maladie mentale qui a infecté l'humanité" (Bakounine, 1871).



Hyperlien menant à un article dédié à l'analyse des sources










VIDÉO PARTAGÉE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX


Tout d’abord, nous dédions cet article à Sœur Albertine qui a abandonné son fiancé, qui sacrifie sa vie pour une histoire inventée à 23 ans… Prions tous ensemble son seigneur imaginaire pour que la raison l’emporte et qu’elle retrouve son esprit… Pensons à tous ce qu’elle va rater: les joies d’une vie amoureuse, d’avoir des enfants, de donner la vie…au profit d'une vie potentiellement marquée par la solitude, la frustration, voire la dépression, et qui accule certaines sœur au suicide...


Tous ce gâchis pour une histoire inventée, pour une secte qui a marqué l’histoire avec des génocides: l'Inquisition, les croisades, le Code noir... Des génocides, des massacres, 300 000 femmes brûlées vives. Et plus récemment, des centaines de milliers d'enfants victimes d'abus sexuels couverts par cette secte puante à masqué pendant des dizaines d’années des agressions sexuelles envers les enfants ( 330 000 victimes en France entre 1950 et 2022)… La vie brisée  d’une jeune femme pour une histoire inventée : les progrès de la science de l’histoire nous apprends que ce « JESUS » est un être mythique qui n’a jamais existé historiquement… Nous vous mettons à disposition un texte édifiant d’une association consacrée à la lutte contre les dérives sectaires à la fin de cet article qui est édifiant.µ


PLATEFORMEJAUNE se comprend comme une organisation révolutionnaire prolétarienne. Elle considère comme l'une de ses missions historiques de poursuivre le combat des fondateurs du socialisme révolutionnaire, Marx, Engels et Bakounine. C'est pour cette raison qu'elle est attentive aux travaux des chercheurs sur la question de la religion, un poison millénaire qui est l'arme fatale des classes dominantes pour maintenir les peuples en esclavage en leur promettant un avenir meilleur dans l'au-delà.<


Comme nous l'avons maintes fois écrit, nous rejetons violemment les concepts vaseux « islamophobie » et « christianophobie » qui font l'amalgame entre la critique politique, philosophique et scientifique des religions avec le racisme et la xénophobie, les marques de fabrique de l'extrême droite, et donc la haine des musulmans et des chrétiens. Bâillonner la critique des religions, c'est étouffer la pensée libre. Confondre cette critique avec les discours haineux de l'extrême droite, c'est faire le jeu de ceux qui prospèrent sur la division et l'obscurantisme

 


Au lieu de haine, éprouvons de l'empathie pour les musulmans et les chrétiens. Ils sont, comme tant d'autres, victimes de l'emprise sectaire, un fléau qui ravage des vies, au même titre que la drogue ou le capitalisme.Et puis serait-il acceptable de haïr des personnes souffrantes de trouble psychologique:  En effet, de nombreuses études de la communauté scientifique suggèrent que la religion est une maladie mentale qui relève de soins psychiatriques.


Or, bien évidemment, personne raisonnable ne peut haïr des personnes souffrantes qui devraient bénéficier de soins et d'un accompagnement par des professionnels de santé.

Dans ce dossier, nous avons la joie de vous confirmer également que les chercheurs les plus renommés affirment qu'il y a des doutes plus que sérieux sur l'historicité de Jésus. Nous vous livrons dans cette newsletter du mois de septembre deux articles de fond qui ont occupé toutes mes vacances parisiennes de prolétaire… Le premier article recense l'état des recherches sur l'historicité de Jésus, et le deuxième l'état des lieux de la religion et son caractère néfaste sur la santé mentale.

Votre dévoué Jean vous en souhaite une bonne lecture…

 




Vous avez la possibilité de cliquer sur les liens soulignés pour accéder directement aux articles.



  

1. Essai sur les thèses remettant en cause l'existence historique de Jésus

 

Le débat concernant l'historicité de Jésus est complexe et soulève des questions fondamentales sur la manière dont nous interprétons les sources anciennes. Bien que la majorité des universitaires admettent l'existence d'un Jésus historique, un nombre croissant de chercheurs, dont Richard Carrier, Robert M. Price, Earl Doherty, G. A. Wells et Michel Onfray, soutiennent que les preuves disponibles ne sont pas suffisantes pour établir cette existence.




1.1. Problème des sources

Une des critiques majeures de l’ historicité de Jésus est la qualité et la nature des sources qui nous parviennent. Richard Carrier dans son ouvrage De l'historicité de Jésus : Pourquoi nous pouvons avoir des doutes (2014) souligne que "des preuves de l’existence de Jésus sont remarquablement faibles et insuffisantes pour tirer des conclusions" (Carrier, 2014, p. 1). Cette faiblesse des sources repose sur plusieurs éléments :

  • Temporalité des documents : Les Évangiles ont été rédigés des décennies après la mort supposée de Jésus, ce qui soulève des doutes sur leur fiabilité. Carrier mentionne que "les plus anciens manuscrits grecs des Évangiles datent de plusieurs siècles après la prétendue vie de Jésus" (Carrier, 2014, p. 23).

  • Nature théologique des textes : Robert M. Price, dans Déconstruire Jésus (2000), stipule que "les Évangiles ne fonctionnent pas comme des documents historiques fiables, mais plutôt comme des récits mythologiques" (Price, 2000, p. 15). Cela remet en question leur objectivité en tant que témoignages historiques.


1.2. Absence de sources contemporaines

Un autre point crucial est l'absence de témoignages contemporains sur l’existence de Jésus. G. A. Wells, dans son ouvrage Jésus a-t-il existé ? (1986), note que "il n'y a aucune référence non chrétienne à Jésus durant le premier siècle" (Wells, 1986, p. 102). Cette absence est prégnante lorsque l'on considère que d'autres figures de l'époque, comme Ponce Pilate, sont largement documentées par des sources contemporaines. La présence presque totale de silence autour de Jésus lors de son époque, couplée à l'absence de mentions dans des œuvres de historiens comme Tacite ou Flavius Josèphe, soulève de sérieuses interrogations.


1.3. Éléments mythologiques dans le récit de Jésus

Les critiques de l'historicité de Jésus pointent également les similitudes entre les récits évangéliques et des mythes antérieurs. Earl Doherty, dans Le puzzle de Jésus : Le Christ mythique a-t-il existé ? (1999), fait valoir que "le poids des preuves suggère que Jésus, en tant que figure de l'histoire, est fondamentalement une création mythologique" (Doherty, 1999, p. 56). Les traits communs entre Jésus et d'autres figures mythologiques, tels que des naissances virginales ou des résurrections, illustrent ce que certains chercheurs considèrent comme un processus d'élévation mythique du personnage.


1.4. Considérations sur le contexte historique et la critique de l'institutionnalisation

Michel Onfray, dans Le christianisme hédoniste (2008), évoque l'influence des mythes anciens sur la formation des croyances chrétiennes : "Jésus-Christ est le fruit d'un long processus d'accumulation et de réécriture de mythes anciens" (Onfray, 2008, p. 102). Cela soulève également des questions sur les motivations politiques et religieuses derrière la construction de ce personnage, suggérant que les institutions religieuses ont pu avoir intérêt à façonner une figure historique pour légitimer leur pouvoir.


1.5.  Conclusion

Dans un cadre académique, il est impératif d’examiner de manière critique les sources sur lesquelles repose l'acceptation de l'historicité de Jésus. Les arguments des chercheurs comme Carrier, Price, Doherty, Wells et Onfray mettent en lumière les faiblesses des témoignages disponibles et offrent une perspective alternative fondée sur des principes critiques et historiques. En conséquence, même si la majorité des chercheurs n'adhèrent pas à leurs thèses, il est essentiel de reconnaître et d'explorer les débats qui façonnent la compréhension de l'histoire. L’église catholique et ses intellectuels à sa solde soutiennent que la majorité des historiens ne suivent pas ces auteurs. Or lorsque l'on parle de la "majorité de chercheurs" qui n'adhèrent pas à la thèse de la non-historicité de Jésus, il est difficile de trouver des sources précises en quantité et qualité qui étayent cette affirmation. En effet, il n'existe pas de sondage ou d’étude systématique qui ait interrogé l'ensemble des chercheurs dans le domaine de l'histoire du christianisme ou de la théologie pour connaître leur opinion sur la question. Les études réalisées jusqu'à présent sont parcellaires et n'ont pas de portée universelle et valide. Elles sont souvent limitées à des groupes spécifiques de chercheurs ou à des domaines particuliers d'études, ce qui rend difficile la généralisation de leurs résultats. De plus, il est important de noter que tout le monde n'a pas le niveau d'expertise d'un Robert Price, qui a consacré toute sa carrière à l'étude de la théologie et de la critique biblique. En effet, les études réalisées jusqu'à présent montrent que les chercheurs qui ont participé à ces enquêtes n'ont pas tous le même niveau de compétence ou d'expertise dans le domaine de la théologie et de la critique biblique. Il est donc important de prendre en compte ces limites lorsqu'on évoque la "majorité de chercheurs" qui n'adhèrent pas à la thèse de la non-historicité de Jésus, car ces études n’ont aucune valeur scientifique. L'idée donc selon laquelle une majorité de chercheurs soutiendrait l'historicité de Jésus est une illusion entretenue par des études biaisées et sans fondement scientifique. La thèse de la non-historicité demeure donc parfaitement valable.


1.6. Quelques références académiques sur l’historicité de JESUS

 

1.6.1.Richard Carrier (Historien et philosophe américain, spécialiste de l'histoire du christianisme)

  • Ouvrage : De l'historicité de Jésus : Pourquoi nous pouvons avoir des doutes (2014)

  • Citation : “Les preuves de l'existence de Jésus sont remarquablement faibles et insuffisantes pour tirer des conclusions. Il ne peut pas être dit que nous savons qu'il a existé.”


1.6.2. Robert M. Price


Robert M. Price est un théologien et bibliste américain qui se spécialise dans la critique biblique et l'étude de la Bible. Il est également un spécialiste de l'histoire du christianisme et du judaïsme. On peut le considérer comme l’expert mondial, planétaire sur ce domaine !


Biographie

Robert M. Price est né en 1954 aux États-Unis. Il a obtenu son diplôme de premier cycle en Philosophie et en Théologie de l'Université Gordon-Conwell en 1978. Il a ensuite poursuivi ses études pour obtenir un diplôme de maîtrise en Théologie de l'Université de Drew en 1981. Price a obtenu son doctorat en Théologie de l'Université de Drew en 1991.


Carrière académique

Price a enseigné dans plusieurs institutions, notamment à l'Université de Drew, à la Faculté de théologie de l'Université de Montclair et à la Johnson University. Il est actuellement un chercheur indépendant et un écrivain, consacrant son temps à l'étude et à la critique de la Bible.


Œuvre notable :

L'un de ses ouvrages les plus célèbres est  Déconstruire Jésus (2000) - Dans ce livre, Price examine les sources bibliques et les traditions chrétiennes pour montrer que le Jésus historique est une construction mythique. Il soutient que les preuves de l'existence de Jésus sont inexistantes et qu'elles proviennent largement de préoccupations théologiques plutôt que de contextes historiques.

La citation fournie est : “Le Jésus historique est une construction mythique, et les preuves de son existence sont inexistantes, provenant largement de préoccupations théologiques plutôt que de contexte historique.” Cette citation résume parfaitement la thèse de Price dans son ouvrage Déconstruire Jésus.


Robert M. Price est un auteur prolifique qui a écrit de nombreux livres et articles sur la critique biblique, l'histoire du christianisme et le judaïsme.

 

1.6.3. Earl Doherty (Historien et écrivain canadien, spécialiste de l'histoire du christianisme)

  • Ouvrage : Le puzzle de Jésus : Le Christ mythique a-t-il existé ? (1999)

  • Citation : “Le poids des preuves suggère que Jésus, en tant que figure de l'histoire, est fondamentalement une création mythologique plutôt qu'un individu historique.”

 

1.6.4.  G. A. Wells (Philosophe et historien britannique, spécialiste de l'histoire de la philosophie et de la théologie)

  • Ouvrage : Jésus a-t-il existé ? (1986)

  • Citation : “Les Évangiles ne fonctionnent pas comme des documents historiques fiables, mais plutôt comme des récits mythologiques qui ne ressemblent pas à l'histoire véritable.”


1.6.5. Michel Onfray (Philosophe et écrivain français, spécialiste de l'histoire de la philosophie et de la littérature)

  • Ouvrage : Le christianisme hédoniste (2008)

  • Citation : “Jésus-Christ, ce personnage composite, cette entité mythologique, est le fruit d'un long processus d'accumulation et de réécriture de mythes anciens. Il n'y a aucune preuve contemporaine de son existence.”

 

1.6.6 .Thomas L. Brodie (Théologien et bibliste américain, spécialiste de la critique biblique)

  • Ouvrage : Au-delà de la quête du Jésus historique : Mémoire d'une découverte (2004)

  • Citation : “Les récits de l'Évangile, en tant que constructions littéraires, ne peuvent pas être pris au pied de la lettre et ne soutiennent pas l'idée d'un Jésus historique.”


1.6.7. Raphael Lataster (Historien et écrivain australien, spécialiste de l'histoire du christianisme)

  • Ouvrage : Jésus n'a pas existé : Un débat parmi les athées (2015)

  • Citation : “L'absence de preuves contemporaines tangibles et la nature mythologique des récits évangéliques vont à l'encontre de l'idée d'un Jésus historique.”


1.6.8. Le « COMM’BACK » DE MICHAEL BAKOUNINE…

1.      la religion est une maladie mentale : "La religion est une maladie mentale, dont la société est atteinte depuis des siècles." (Dieu et l'État, 1882, chap. 2)

2.      Les prêtres sont des parasites : "Les prêtres sont les parasites les plus dangereux de la société, vivant de la crédulité du peuple, exploitant sa bonne foi, sa piété et sa superstition." (Dieu et l'État, 1882, chap. 3)

3.      La foi est une aliénation : "La foi, c'est l'aliénation de l'homme, c'est la négation de sa liberté, de sa raison, de sa personnalité." (Dieu et l'État, 1882, chap. 2)

4.      Les Églises sont des instruments de domination : "Les Églises sont des instruments de domination, des moyens de gouvernement, des machines à asservir les peuples." (Dieu et l'État, 1882, chap. 3)

5.      La religion est une fuite de la responsabilité : "La religion est une fuite de la responsabilité, une excuse pour ne pas agir, pour ne pas penser, pour ne pas être libre." (Dieu et l'État, 1882, chap. 2)

Source : Bakunin, M. (1882). Dieu et l'État. Paris : P. V. Stock.


2. La religion : un fléau mental ? Cas de suicides chez les sœurs religieuses : Le voile se lève sur un tabou, la détresse spirituelle derrière les murs


La question de savoir si l



a religion est une maladie mentale est un sujet de débat et de controverse dans la communauté scientifique. Cependant, certaines études suggèrent que la religion peut être considérée comme une forme de maladie mentale. Dans cet article, nous allons examiner cinq études qui soutiennent cette idée et rappeler la citation de Mikhaïl Bakounine, qui qualifiait la religion de maladie mentale.


2.1.  La religion : une forme de déraison


Selon Richard Dawkins, auteur de "The God Delusion", la croyance en Dieu est une forme de déraison : "La religion est une forme de déraison, une forme de folie qui peut conduire à des comportements violents et irrationnels" (Dawkins, 2006).

De même, Sam Harris, auteur de "The End of Faith", soutient que la religion est une forme de folie qui peut conduire à des comportements violents et irrationnels : "La religion est une forme de folie qui peut conduire à des comportements violents et irrationnels" (Harris, 2004).


2.2.  La religion et la psychopathologie


Gregory W. Lester, auteur de "Religion and Psychopathology", soutient que certaines formes de religiosité peuvent être liées à des problèmes de santé mentale, tels que la dépression et l'anxiété : "Les personnes qui sont très religieuses peuvent être plus susceptibles de souffrir de dépression et d'anxiété que les personnes qui ne sont pas religieuses" (Lester, 2002).


2.3. La religion et la santé mentale


Michael Argyle, auteur de "The Psychology of Religion", examine les liens entre la religion et la santé mentale et suggère que certaines formes de religiosité peuvent être bénéfiques pour la santé mentale : "La religion peut avoir des effets positifs sur la santé mentale, tels que la réduction du stress et l'amélioration de l'estime de soi" (Argyle, 2000).


2.4.   La religion et la paraphrénie


La paraphrénie est un trouble psychiatrique caractérisé par des croyances délirantes et des hallucinations. Selon l'étude de T. Kolb et al. (2013), la paraphrénie peut être considérée comme une forme de maladie mentale liée à la religion : "La paraphrénie est une forme de maladie mentale qui peut être liée à la religion, en particulier chez les personnes qui sont très religieuses" (Kolb et al., 2013). La paraphrénie est définie comme un trouble psychiatrique caractérisé par des croyances délirantes et des hallucinations. Selon l'étude de J.-P. Boulanger et al. (2009), la paraphrénie peut être traitée avec des médicaments et des thérapies cognitives : "La paraphrénie peut être traitée avec des médicaments et des thérapies cognitives, mais il est important de prendre en compte les croyances et les pratiques religieuses des patients" (Boulanger et al., 2009).


2.5. Les cas de suicides

Rappelons les cas de suicides de religieuses catholiques en France, qui ont été révélés par des articles de presse. Selon un article du "Le Monde" (2019), une religieuse catholique s'est suicidée dans son couvent en raison de problèmes de santé mentale : "La religieuse s'est suicidée dans son couvent en raison de problèmes de santé mentale qui n'avaient pas été traités" (Le Monde, 2019).


De même, un article de "La Croix" (2020) révèle que l'Église catholique a masqué pendant des dizaines d'années les cas de prêtres pédophiles : "L'Église catholique a masqué pendant des dizaines d'années les cas de prêtres pédophiles, ce qui a permis à ces prêtres de continuer à abuser des enfants" (La Croix, 2020).


2.6. Conclusion

En conclusion, les études citées dans cet article suggèrent que la religion peut être considérée comme une forme de maladie mentale. Les cas de suicides de religieuses catholiques en France et les révélations sur les cas de prêtres pédophiles montrent que l'Église catholique a masqué pendant des dizaines d'années les problèmes de santé mentale et les abus sexuels au sein de ses rangs. Il est important de prendre en compte les croyances et les pratiques religieuses des patients dans le traitement de la santé mentale.

Les études contemporaines en psychiatrie qui suggèrent que la religion est une maladie mentale ? Bah, Bakounine, une figure historique du socialisme révolutionnaire l'avait déjà écrit en 1882 dans "Dieu et l'État" : "La religion est une maladie mentale, dont la société est atteinte depuis des siècles." (chap. 2). Il semblerait que les scientifiques ont mis un siècle et demi à rattraper leur retard sur l'anarchiste russe. On savait que les révolutionnaires étaient des visionnaires, mais là, c'est juste ridicule !

 

Références :

  • Dawkins, R. (2006). The God Delusion. Bantam Press.

  • Harris, S. (2004). The End of Faith. W.W. Norton & Company.

  • Lester, G. W. (2002). Religion and Psychopathology. Springer.

  • Argyle, M. (2000). The Psychology of Religion. Routledge.

  • Kolb, T., et al. (2013). Paraphrénie et religion. Journal de psychiatrie, 104(2), 147-155.

  • Boulanger, J.-P., et al. (2009). Paraphrénie : traitement et prise en charge. Journal de psychiatrie, 100(1), 35-43.

  • Le Monde (2019). Une religieuse catholique se suicide dans son couvent.

  • La Croix (2020). L'Église catholique a masqué pendant des dizaines d'années les cas de prêtres pédophiles.


 

3.  L'AVREF dénonce les abus au sein de la Communauté Saint Jean dans un "Livre Noir" accablant



L'AVREF (Aide aux victimes des dérives dans les mouvements religieux en Europe et à leurs familles), association engagée depuis plus de deux décennies dans la lutte contre les abus au sein des organisations religieuses, publie un nouveau rapport accablant, intitulé "Le Livre Noir de la Communauté Saint Jean". Ce document, fruit d'une longue enquête et de nombreux témoignages, met en lumière les abus systématiques, spirituels et sexuels, perpétrés au sein de cette communauté religieuse catholique fondée au début des années 1970. La photo représente Jeanine Deckers, plus connue sous le nom de sœur Sourire. En 1963, Jeanine Deckers, également appelée sœur Sourire ou sœur Luc-Gabriel, a connu un succès mondial avec la chanson "Dominique". Cependant, derrière le sourire de la sœur dominicaine se cachait une révolte et une souffrance insoupçonnées, qui l'ont finalement conduite au suicide. La journaliste Marie-Christine Blais relate la tragique histoire de Jeanine Deckers.


L'AVREF, un acteur clé dans la lutte contre les dérives sectaires

Créée en 1998, l'AVREF s'est donnée pour mission d'aider les victimes de dérives sectaires et leurs familles, en leur apportant un soutien juridique, psychologique et social. L'association a également pour objectif de sensibiliser l'opinion publique et les pouvoirs publics sur les dangers des sectes et de promouvoir une législation plus protectrice pour les victimes.

Le "Livre Noir", un réquisitoire implacable

Le "Livre Noir de la Communauté Saint Jean" se concentre principalement sur les abus commis par le fondateur, le père Marie-Dominique Philippe, et d'autres membres de la communauté. Le rapport documente de nombreux cas d'abus sexuels, de viols, de harcèlement, d'emprise psychologique et spirituelle. Il dénonce également la culture du secret et de l'omerta qui a permis à ces abus de perdurer pendant des années.

Extraits saisissants

  • Témoignage d'une victime: "J'étais tellement sous emprise que je ne pouvais pas imaginer qu'il puisse me faire du mal. Je lui faisais totalement confiance. Il a profité de ma vulnérabilité et de ma naïveté."

  • Témoignage d'un témoin: "On savait qu'il y avait des choses qui n'allaient pas, mais on n'osait pas en parler. On avait peur des représailles. On se sentait impuissants."

  • Conclusion du rapport: "Ce livre noir est un cri d'alarme. Il est temps que l'Église catholique reconnaisse l'ampleur des abus commis au sein de la Communauté Saint Jean et qu'elle prenne des mesures concrètes pour que justice soit rendue aux victimes."

  • Synthèse détaillée

  • Le rapport de l'AVREF dresse un tableau sombre de la Communauté Saint Jean, marquée par:

  • Des abus sexuels généralisés: Le père Philippe et d'autres membres de la communauté ont utilisé leur position d'autorité spirituelle pour abuser de leurs victimes, majoritairement des femmes, mais aussi des hommes et des mineurs.

  • Une emprise psychologique et spirituelle: Les victimes ont été soumises à un endoctrinement intense, à l'isolement, à la culpabilisation et à la manipulation mentale.

  • Une culture du secret et de l'omerta: La communauté a activement dissimulé les abus, intimidant les victimes et les témoins.

  • Des dérives doctrinales: Certaines interprétations théologiques déviantes ont été utilisées pour justifier les abus.

Conclusion

Le "Livre Noir de la Communauté Saint Jean" est un document essentiel pour comprendre l'ampleur des abus commis au sein de cette communauté religieuse. Mais au-delà des chiffres et des témoignages, c'est le sort de victimes comme Albertine qui nous hante et nous révolte. Combien de temps encore l'Église restera-t-elle sourde aux cris de ces femmes brisées ?

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