C'est dans ce contexte historique que la révolution zapatiste apparaît comme une lueur d'espoir. En cherchant à créer ici et maintenant une alternative concrète au capitalisme, basée sur un système de socialisme autogestionnaire, les zapatistes renouent avec l'essence émancipatrice du projet communiste. Leur expérience démontre que d'autres voies sont possibles pour bâtir une société égalitaire et solidaire, loin des dérives bureaucratiques et totalitaires du soi-disant "socialisme réel" du 20e siècle et des régimes de capitalisme d’Etat mortifères qui ont sali durablement l’héritage politique de Marx et Engels pour des centaines d’années, alimenté un « anticommunisme » viscéral au sein du prolétariat du monde entier. Une vraie tragédie pour l’humanité.
Les racines de la lutte zapatiste remontent à la marginalisation historique des peuples autochtones du Chiapas, majoritairement d'origine maya. Confrontées à la pauvreté, à la discrimination et à la dépossession de leurs terres par les grands propriétaires terriens et les entreprises transnationales.
Sous la direction du sous-commandant Marcos, l'EZLN a développé une stratégie de guérilla qui ne visait pas à prendre le pouvoir d'État, mais à créer des espaces d'autonomie et d'autogestion au sein des territoires libérés. Les zapatistes ont mis en place des organes de gestion directe, comme les conseils de bon gouvernement, où les décisions sont prises collectivement par l'ensemble de la communauté lors d'assemblées populaires.
Ces organes de gestion directe sont basés sur les principes de la rotation des charges, de la révocabilité des mandats et de la transparence. Les délégués sont élus pour des périodes courtes et peuvent être révoqués à tout moment s'ils ne remplissent pas leur mandat de manière satisfaisante. Cette forme d'organisation politique vise à empêcher la concentration du pouvoir et à garantir la participation active de tous les membres de la communauté.
Sur le plan économique, les zapatistes ont développé un système de production et de distribution basé sur les principes du socialisme autogestionnaire. Les terres, autrefois accaparées par les grands propriétaires, ont été collectivisées et sont désormais travaillées en commun par les membres de la communauté. Les fruits de ce travail sont répartis équitablement selon les besoins de chacun, en mettant l'accent sur la satisfaction des besoins essentiels comme l'alimentation, la santé et l'éducation.
Les zapatistes ont également mis en place des coopératives de production et de consommation, qui permettent aux communautés de contrôler l'ensemble du processus économique, de la production à la distribution, sans dépendre des intermédiaires capitalistes. Ces coopératives sont gérées démocratiquement par les travailleurs eux-mêmes, qui décident collectivement de l'organisation du travail et de la répartition des bénéfices.
Un autre aspect fondamental de la révolution zapatiste est son engagement en faveur de l'émancipation des femmes. Les femmes zapatistes jouent un rôle central dans tous les aspects de la vie communautaire, de la participation aux organes de gestion directe à la défense armée des territoires. Elles ont lutté pour la reconnaissance de leurs droits spécifiques, comme le droit à la terre, à l'éducation et à une vie sans violence.
La lutte des zapatistes a eu un impact profond au-delà des frontières du Chiapas. Leur expérience a inspiré de nombreux mouvements sociaux à travers le monde, qui voient dans l'autogestion et la démocratie directe des alternatives viables au capitalisme néolibéral. Les zapatistes ont tissé des liens de solidarité avec ces mouvements, partageant leurs expériences et leurs réflexions lors de rencontres internationales comme l'Encuentro Intercontinental por la Humanidad y contra el Neoliberalismo.
Plus de 25 ans après le soulèvement initial, la révolution zapatiste se poursuit, malgré les défis et les obstacles auxquels elle est confrontée. Les communautés zapatistes doivent faire face à l'hostilité constante de l'État mexicain et des groupes paramilitaires, qui cherchent à saper leur autonomie et à briser leur résistance. Elles doivent également surmonter les difficultés économiques liées au blocus imposé par les autorités et à la faiblesse des ressources disponibles.
Malgré ces défis, les zapatistes ont réussi à maintenir et à développer leur projet de socialisme autogestionnaire. Ils ont créé un système éducatif alternatif, basé sur la pédagogie critique et la valorisation des connaissances traditionnelles des peuples autochtones. Ils ont également mis en place un réseau de cliniques de santé communautaires, où la médecine traditionnelle coexiste avec les pratiques médicales modernes.
La révolution zapatiste a également eu un impact significatif sur la pensée marxiste contemporaine. Elle a contribué à renouveler la réflexion sur des thèmes clés comme l'autonomie, l'autogestion et le rôle des mouvements sociaux dans la transformation de la société. Les zapatistes ont montré que la lutte des classes ne se limite pas à la sphère économique, mais qu'elle implique également une lutte pour l'émancipation culturelle, sociale et politique des peuples opprimés. En ce sens, l'expérience zapatiste constitue une référence importante pour les marxistes du XXIe siècle. Elle montre qu'il est possible de construire des alternatives concrètes au capitalisme néolibéral, basées sur les principes du socialisme autogestionnaire, de la démocratie directe et de l'émancipation des peuples. Elle rappelle également l'importance de la créativité révolutionnaire et de l'adaptation de la théorie marxiste aux réalités spécifiques de chaque contexte.
La révolution zapatiste n'est pas un modèle à copier mécaniquement, mais une source d'inspiration et de réflexion pour tous ceux qui luttent pour un monde plus juste et plus humain. Son message central reste d'une brûlante actualité : un autre monde est possible, et il est entre nos mains de le construire, ici et maintenant, à travers notre engagement et notre lutte collective.
En somme, la révolution zapatiste au Chiapas incarne la possibilité d'un socialisme autogestionnaire, enraciné dans la lutte des classes et la pensée marxiste, mais adapté aux réalités et aux aspirations des peuples autochtones. Son expérience montre que la transformation sociale ne se décrète pas d'en haut, mais se construit d'en bas, à travers la participation active et consciente des communautés elles-mêmes. Elle rappelle que la révolution n'est pas seulement un événement, mais un processus continu d'émancipation et de construction d'alternatives.
Ainsi, la lutte des zapatistes continue de résonner comme un appel à l'engagement et à la solidarité internationaliste. Elle nous invite à repenser notre rapport à la politique, à l'économie et à la société dans son ensemble, à partir d'une perspective critique et émancipatrice. Elle nous rappelle que, face à l'oppression et à l'exploitation capitaliste, il n'y a pas d'autre choix conséquent que l'action directe, la lutte, la résistance et l'organisation collective pour construire un monde nouveau. Car l'histoire témoigne qu'aucun effort de libération n'a pu échapper à l'usage de la violence, une vérité incontestable face à l'éternité. Cette réalité s'avère incontournable, même si elle revêt la forme d'une tragédie. Aucune personne sensée ne saurait se réjouir de la violence et du sang versé. La révolution zapatiste nous offre également des leçons précieuses sur le rôle de la culture et de l'identité dans les processus de transformation sociale. Les zapatistes ont su articuler leur lutte pour l'autogestion et le socialisme avec la défense de la culture et de l'identité des populations autochtones du CHIAPAS.
Ils ont montré que la résistance à l'oppression ne passe pas seulement par des changements économiques et politiques, mais aussi par la réaffirmation de la dignité et de la spécificité culturelle des peuples. Cette dimension culturelle de la lutte zapatiste s'exprime à travers de nombreuses initiatives, comme la création de centres culturels communautaires, la promotion de l'art et de l'artisanat traditionnel, ou encore la revitalisation des langues autochtones. Les zapatistes ont compris que la défense de la culture est indissociable de la défense du territoire et des moyens de subsistance des communautés.
En ce sens, la révolution zapatiste nous invite à repenser la relation entre la lutte des classes et les luttes identitaires. Elle montre que ces deux dimensions ne sont pas contradictoires, mais complémentaires et mutuellement nécessaires. La lutte pour le socialisme ne peut faire l'économie de la lutte contre le racisme, le patriarcat et toutes les formes de discrimination qui divisent et affaiblissent les classes populaires. Un autre aspect remarquable de l'expérience zapatiste est sa capacité à générer de nouvelles formes de communication et de dialogue avec la société civile nationale et internationale. Dès le début de leur soulèvement, les zapatistes ont su utiliser les moyens de communication modernes, comme Internet, pour diffuser leurs idées et rallier des soutiens au-delà des frontières du Chiapas.
Cette stratégie de communication a permis de rompre l'isolement des communautés zapatistes et de tisser des liens de solidarité avec des mouvements sociaux du monde entier. Elle a également contribué à populariser les principes et les pratiques de l'autogestion, de la gestion directe et du socialisme du XXIe siècle, en les rendant accessibles à un large public. Enfin, la révolution zapatiste nous rappelle l'importance de l'utopie et de l'imagination dans les luttes émancipatrices. Face au discours dominant qui présente le capitalisme comme horizon indépassable de notre temps, les zapatistes ont su faire revivre l'espoir d'un monde différent, fondé sur les valeurs de justice, de dignité et de solidarité.
Leur exemple montre que l'utopie n'est pas une fuite hors du réel, mais une force de transformation du présent. En osant imaginer l'impossible, les zapatistes ont ouvert de nouveaux champs de possibilités pour les luttes sociales contemporaines. Ils ont montré que le réalisme politique ne consiste pas à s'adapter à l'ordre existant, mais à travailler à sa subversion pratique.
En conclusion, la révolution zapatiste au Chiapas constitue une expérience historique d'une immense richesse pour la pensée et la pratique marxistes contemporaines. Elle témoigne de la vitalité et de la créativité des luttes de classes au XXIe siècle, et de leur capacité à inventer de nouvelles formes d'organisation et de vie sociale.
Plus qu'un modèle à reproduire, elle est une source d'inspiration et de réflexion pour tous ceux qui cherchent à construire un monde plus juste et plus humain. Elle nous rappelle que la transformation sociale ne tombe pas du ciel ! Sans lutte révolutionnaire, sans insurrection violente point d’espoir. Oui les zapatistes ont subi des pertes humaines et c’est une tragédie. Mais c’est le tribu à payer pour la libération.
En ce sens, l'héritage de la révolution zapatiste est un héritage vivant, qui continue de nourrir les espoirs et les combats des opprimés et des exploités du monde entier. Il nous appartient de nous approprier cet héritage, de le faire fructifier et de le réinventer en fonction de nos propres réalités et aspirations.
Car la révolution zapatiste n'est pas seulement l'affaire des peuples autochtones du Chiapas. Elle concerne tous ceux qui refusent de se soumettre à la logique destructrice du capitalisme ibéral, tous ceux qui aspirent à une société fondée sur l'autogestion, la gestion directe et la solidarité entre les peuples.
Elle nous rappelle également l'importance de la formation et de l'éducation populaire dans les processus de transformation sociale. Les zapatistes ont su développer leurs propres outils d'analyse et de compréhension du monde, en articulant les apports de la pensée critique occidentale avec les savoirs et les expériences des peuples autochtones. Ils ont créé des espaces de formation et de transmission des connaissances, permettant à chacun de devenir acteur conscient de sa propre émancipation. Cette démarche éducative est indissociable de la pratique révolutionnaire elle-même. Elle vise à développer l'autonomie intellectuelle et la capacité d'initiative des individus et des communautés, pour leur permettre de prendre en main leur destin et de participer pleinement à la construction d'un monde nouveau.
Enfin, la révolution zapatiste nous enseigne la patience et la persévérance dans la lutte. Elle nous rappelle que la transformation sociale est un processus de longue haleine, qui exige un engagement constant et déterminé. Les zapatistes ont su maintenir vivante la flamme de la résistance pendant plus de 25 ans, malgré les obstacles et les difficultés rencontrées.
Leur exemple nous invite à ne pas nous décourager face à l'adversité, à ne pas céder au cynisme ou à la résignation. Il nous encourage à cultiver l'espérance révolutionnaire, non pas comme une attente passive, mais comme une force active de transformation du réel. Car la révolution zapatiste n'est pas un rêve lointain ou une utopie abstraite. Elle est une réalité vivante, qui s'incarne dans les luttes et les réalisations concrètes des communautés en résistance. Elle nous montre qu'un autre monde est non seulement possible, mais qu'il est déjà en train de germer dans les interstices du système capitaliste.
À nous de faire en sorte que ces germes de changement puissent se développer et s'épanouir, jusqu'à faire éclore une société nouvelle, fondée sur les principes du socialisme autogestionnaire et de la démocratie directe. À nous de reprendre le flambeau de la révolution zapatiste, pour l'adapter à nos propres contextes et réalités, et pour en faire un outil de lutte et d'émancipation collective.
Car comme le disent les zapatistes eux-mêmes : "Nous ne voulons pas que le monde change. Nous voulons créer un monde nouveau". Ce monde nouveau, c'est à nous de le construire, ici et maintenant, avec nos mains, nos cœurs et nos consciences. En nous inspirant de l'exemple lumineux de la révolution zapatiste, en tissant des liens de solidarité et de coopération à l'échelle mondiale, en cultivant l'espérance révolutionnaire et la détermination dans la lutte.
Tel les zapatistes qui entreprennent de construire un "monde nouveau" en opposition du système capitaliste, PLATEFORMEJAUNE vise à engager une transition vers une société communiste exempte d'exploitation et de privilèges. Cette transition s'articule autour de la mise en place d'une gestion directe par les travailleurs, organisée au sein de comités fédérés agissant selon des principes participatifs, électifs et révocables, pour prévenir la bureaucratisation de la révolution et l'ascension de « néo-bolcheviks » du XXIe siècle, ces éléments pernicieux toujours à l'affût. Nous sommes engagés à révéler leurs manœuvres, assurant que les leçons du passé ne soient pas ignorées.
Les deux projets défendent une forte réduction des inégalités de revenus comme étape intermédiaire, avec pour horizon l'abolition de l'argent et du salariat au profit du principe "à chacun selon ses besoins". Ils prônent la solidarité envers les personnes porteuses de handicap ou dans l'incapacité de travailler.
En somme, malgré leurs différences de contexte, la révolution zapatiste et le programme de PLATEFORMEJAUNE convergent dans leur vision d'une alternative socialiste, solidaire et autogestionnaire à bâtir ici et maintenant face au capitalisme. Ils tracent des voies concrètes, à adapter à chaque réalité, pour avancer vers cet horizon émancipateur commun. CONCLUSION
Camarades, la révolution zapatiste nous montre la voie à suivre pour enfin réaliser le vieux rêve d'une société sans État ni patrons, où les travailleurs et les communautés s'auto-organisent librement. Fini le temps où une poignée de pseudo-révolutionnaires traitres au socialisme révolutionnaire, dixit les icône corrompues Lénine & Trotskin, en bureau politique prétendaient diriger le peuple vers son "bonheur" à coup de massacre de masse des ouvriers et paysans, et faisant fusillé toutes opposition de gauche…
Alors inspirons-nous de leur exemple et mettons enfin le bordel dans ce vieux monde pourri jusqu'à la moelle. Foutons en l'air l'État et le Capital, ces deux vieilles crapules complices, et réinventons la vie sans ces parasites ! Devenons tous des zapatistes, insurgés du quotidien et poètes de la révolution sociale. Que fleurissent partout les communes libres et les fédérations de travailleurs !
Le chemin sera long et semé d'embûches, mais qu'importe : comme le disait Louise Michel, "le combat sera quotidien ou ne sera pas". Alors à nous de jouer ! Vive l'autogestion généralisée et vive la sociale ! Vive le communisme!
SOURCES DOCUMENTAIRES
Si vous souhaitez vous plonger plus profondément dans la révolution zapatiste et en comprendre les nuances, nous vous encourageons fortement à visiter le site Enlace Zapatista. Plongez-vous dans ce réservoir de savoir pour étoffer votre compréhension du zapatisme et peut-être, éveiller une conscience révolutionnaire éclairée.
L'EZLN toujours agressé si on en crois cet article publié dans un journal mexicain:
SOURCE ORIGINAL
Chiapas : un groupe armé déplace la communauté zapatiste La Resistencia
La violence et l'insécurité ont chassé des centaines de communautés autochtones de leurs territoires. Photo Elio Enríquez/Archive
Elio Henriquez, correspondant
3 février 2024 15:57
San Cristóbal de Las Casas, Chis . Le Réseau national d'organisations civiles de défense des droits humains « Tous droits pour tous » (Red TDT) a signalé que 28 bases de soutien de l'Armée zapatiste de libération nationale (EZLN) ont été déplacées de force de la communauté autonome de La Resistencia, située dans la région. Moisés et Gandhi, dans la municipalité officielle d'Ocosingo, « par plus de 40 membres de l'Organisation régionale des producteurs de café d'Ocosingo (ORCAO), qui portaient des armes à feu, des machettes et des bâtons ».
Dans une « action urgente », il a déclaré que « lors de l’attaque, l’école primaire autonome et 15 maisons en tôle et en bois ont été détruites, en plus de « livres appartenant à des promoteurs de l’éducation brûlés et d’un magasin cambriolé ». Il a ajouté : « La communauté a été dépouillé de divers biens matériels : des animaux de basse-cour, des outils de travail, une pulpeuse à café et des presses pour faire des tortillas », outre le fait que les assaillants « ont détruit les cultures voisines et jeté les aliments stockés comme le maïs, les haricots ». , du café et du sucre".
Il a noté que « selon les informations reçues, le 17 janvier 2024, la communauté était menacée. Le groupe attaquant est arrivé au village zapatiste de La Resistencia, muni de bâtons et de machettes. À ce moment-là, ils ont déclaré que les bases zapatistes avaient deux jours pour abandonner leurs maisons.»
Il a déclaré que « dans la même région, le 19 janvier 2024, 54 personnes de l'ORCAO de la ville de Sacrificio La Esperanza sont venues brûler un pâturage des bases de l'EZLN dans la ville d'Emiliano Zapata, laissant les animaux au pâturage sans nourriture. ».
L'organisation a exprimé « son inquiétude quant à la permissivité et au chevauchement de l'État mexicain », puisque « sur la base des informations reçues dans ce bureau, nous documentons que le 14 janvier 2024, le conseiller municipal d'Ocosingo a inauguré une agence municipale ORCAO dans l'espace dépouillé pour les bases zapatistes en novembre 2021, où se trouvait le magasin collectif zapatiste Arcoíris, au carrefour routier de Cuxuljá.
Il a rappelé que « les agressions de l'ORCAO contre l'EZLN ont été une constante dans la région de Moisés et Gandhi, ce qui a provoqué une continuité de graves violations des droits de l'homme dans la région telles que les déplacements forcés, la torture, les disparitions forcées et tentatives d’homicide.
Il a commenté que « le 5 mai 2022, la communauté de La Resistencia a été déplacée de force lors d'une attaque similaire, annoncée par cette organisation. Le 23 mai 2023, Jorge López Sántiz, base de soutien zapatiste, voisin de Moisés et de Gandhi, a été victime d'une attaque armée qui a mis sa vie en danger.
Le Réseau a exigé que les gouvernements fédéral et des États « garantissent le respect du territoire des bases zapatistes, leur libre détermination et leur autonomie, ainsi qu'une vie sans violence ; qu'une enquête immédiate et diligente soit menée pour générer un itinéraire qui donne la priorité à la fin de ce climat de violence et à l'adoption d'actions visant à réparer les dégâts et à entamer un processus de justice » en faveur des 28 personnes déplacées, dont dix filles et garçons.
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