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Pourquoi jésus n’a jamais existé et pourquoi Jules César a existé et pourquoi aussi saint Marx et saint Bakounine ont existé…

Sur La Fiabilité des Preuves Historiques de l'Existence de Jésus : Une Analyse Critique des Sources - CRITIQUE OUVRIERE DU SITE DE PROPAGANDE CHRETIENNE ALETEIA.ORG 



LIEN VERS NOTRE PRECEDANT ARTICLE " JESUS UN MYTHE QUI N’A JAMAIS EXISTE HISTORIQUEMENT ! LA RELIGION UN FLEAU MENTAL"


Nos interventions vidéos et la publication de notre article précédent suscitent des oppositions violentes... On risque d'être fusillé... À défaut de finir au bûcher


La question de l'existence historique de Jésus de Nazareth est vivement débattue, suscitant des réactions passionnées en raison de son importance considérable à l'échelle mondiale voire intergalactique. En effet, la remise en question des fondements dogmatiques de l'église catholique représenterait une victoire majeure pour le mouvement ouvrier révolutionnaire. C'est pourquoi nous nous investissons sans relâche, y compris les week-ends, pour parvenir à cette fin.


Alors que certains apportent des preuves considérées comme solides, d'autres pointent du doigt le caractère biaisé et contestable de ces sources. Cet article vise à analyser les principales références utilisées pour défendre l'historicité de Jésus, tout en mettant en lumière des lacunes dans leur crédibilité. Nous aborderons également la question de la méthodologie historique, ainsi que la position des preuves concernant la figure de Jules César, souvent citée comme analogue.


Table des matières

 

1.     Gary Habermas : Un Apologiste Biaisé


Gary R. Habermas est souvent évoqué en tant qu’autorité sur l’historicité de Jésus. Son statut d’apologiste chrétien soulève des interrogations sur la neutralité de ses recherches. Habermas n’a jamais caché son objectif de défendre la Foi. Dans cet objectif, il produira des travaux du type The Historical Jesus: Ancient Evidence for the Life of Christ où il expose ses convictions :


"Mon objectif est de montrer que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, plutôt que d’offrir une analyse exhaustive de l’historicité de la figure de Jésus” (Habermas, 1996).

Son biais théologique est un élément récurrent dans les critiques orientées sur ses livres. Des chercheurs tels que Richard Carrier, un historien et philosophe combattant le mythe de Jésus, ont souligné que les conclusions de Habermas reposent souvent sur une sélection inappropriée et biaisée des données. Dans son livre Proving History, Carrier affirme :


"L’appel à des preuves historiques par des apologistes comme Habermas est souvent limité à des sources qui soutiennent leur thèse, négligeant celles qui pourraient contredire leur récit” (Carrier, 2012).

2.     Flavius Josèphe : Une Source Suspecte


L’historien juif Flavius Josèphe est fréquemment cité comme preuve de l’existence de Jésus, en particulier pour son Testimonium Flavianum (Antiquités judaïques, XVIII, 3). Toutefois, l’authenticité de ce passage est contestée par de nombreux experts. Les raisons de cette contestation incluent :

  • Interpolation chrétienne : Il est largement reconnu que ce passage a été altéré par des scribes chrétiens pour donner une image plus favorable à Jésus. Le lettré Louis Feldman mentionne :

"Il est largement admis que ce passage a été modifié afin de présenter Jésus comme un personnage notable, ce qui le rend suspect en tant que preuve historique" (Feldman, 1984).
  • Absence de sources indépendantes : Josèphe est souvent le seul historien à mentionner Jésus cette manière, sans corroboration par d'autres sources contemporaines. Le manque d'autres mention d’un personnage historique aussi important remet sérieusement en question la crédibilité de ses écrits.

  • Langue et style anachroniques : La manière dont Jésus est décrit est considérée comme trop favorable et incompatible avec le style habituel de Josèphe, reflétant une interprétation chrétienne plutôt qu'une observation neutre (Maier, 1980).


Ces éléments rendent le témoignage de Josèphe, bien qu'intéressant, insuffisant pour établir l'historicité de Jésus.


3. Les Évangiles : Des Témoignages Biaisés

Les Évangiles sont souvent cités comme des documents fondamentaux concernant la vie de Jésus. Pourtant, leur crédibilité est également contestée, car :

  • Écrits postérieurs : Les Évangiles ont été rédigés plusieurs décennies après les événements qu'ils narrent, ce qui permet à la légende de se développer (Bauer, 2004). Cela soumet leurs contenus à des ajustements théologiques plutôt qu’à un rapport factuel.

  • Contradictions internes : Les Évangiles présentent des narrations divergentes, ce qui remet en question leur fiabilité. Par exemple, les récits de la naissance de Jésus diffèrent radicalement entre Matthieu et Luc, ce qui suggère une construction narrative plus qu'un compte rendu factuel :


“Les divergences dans les récits de Noël montrent bien que chaque rédacteur avait un but théologique, ce qui influence leur présentation des événements” (Ehrman, 2012).

4. Réponse aux Objections sur César


Il faut également traiter une objection fréquente : celle qui consiste à dire que si l'historicité de Jésus est contestée, alors il est logique de remettre en question celle de figures historiques comme Jules César. Bien que certains argumentent que les preuves de l'existence de César sont également faibles, cette affirmation ne résiste pas à une analyse rigoureuse.




4.1. Les Sources sur César : Un Contexte Différent


Les sources concernant César, bien qu’elles ne soient pas nombreuses, sont plus diversifiées et substantielles que celles concernant Jésus. Plusieurs documents historiques, y compris ses propres écrits tels que Commentarii de Bello Gallico, ainsi que des références par des contemporains ou peu de temps après sa mort, comme Suétone et Plutarque, offrent des témoignages convergents sur sa vie et ses actions.

"Les preuves archéologiques, les inscriptions et les écrits de contemporains rendent César bien plus historiquement solide que Jésus" (Wells, 1992).

Cela souligne une méthode de recherche plus rigoureuse où la multiplicité des sources renforce la véracité historique.


5.      Méthodes Historiographiques


Les historiens ont des méthodes établies pour évaluer les sources historiques et établir la fiabilité des récits. Ces méthodes incluent :

  • Critère de corroboration : Une évaluation du nombre et de la diversité des sources qui parlent d'un même événement ou personnage. Plus il y a de sources indépendantes, plus la probabilité de vérité est élevée.

  • Critère d’embarras : Si des sources admettent des informations gênantes pour l'auteur, cela induit une plus grande probabilité de véracité. Dans le cas de César, ses propres écrits incluent des critiques de ses décisions.

  • Critère d'authenticité : Cela vise à établir le degré de probabilité qu'une déclaration ait été effectué par la personne à laquelle elle est attribuée.


L'application rigoureuse de ces critères montre que les preuves concernant César sont supérieures à celles concernant Jésus.


5.1.  Analyse de l'Étude Paléographique de Carsten Peter Thiede

Carsten Peter Thiede est un paléographe qui a tenté de dater des fragments du Nouveau Testament, notamment un fragment du Évangile de Matthieu, qu'il prétendait dater du Ier siècle. Cependant, son approche a été largement critiquée par la communauté savante :


5.2. Méthodologie Floue et Contestée

Thiede a été accusé de fonder ses analyses sur des hypothèses non prouvées et d’adopter une méthode peu rigoureuse qui ne respecte pas les standards de la paléographie moderne. Bart Ehrman, un éminent spécialiste du Nouveau Testament, note :

"La méthode de Thiede ne repose sur aucun critère objectif, mais plutôt sur des jugements subjectifs qui ne tiennent pas compte de la complexité de la transmission des manuscrits." (Ehrman, 2003).                      

L'approche de Thiede a simplifié la complexité des manuscrits anciens, ne tenant pas compte des multiples facteurs pouvant influer sur la datation, comme les variantes textuelles et les contextes de copie.


6. L'Existence de Jules César : Pourquoi les Historiens S'accordent à Dire Qu'il a Existence Malgré les Preuves Limitées


Lorsqu'il s'agit d'analyser l'historicité de figures comme Jules César, les historiens appliquent des méthodes rigoureuses pour évaluer la qualité et la fiabilité des preuves disponibles. Bien que les documents relatifs à César soient limités, plusieurs facteurs expliquent pourquoi la majorité des chercheurs s'accordent à dire qu'il a bien existé.


6.1.  Multiplicité des Sources


La recherche historique s'appuie sur la diversité des sources. Dans le cas de Jules César, même si ses propres écrits, tels que Commentarii de Bello Gallico, sont parmi les plus précoces, d'autres documents et auteurs en parlent également. Suétone, dans Les Vies des Douze Césars, et Plutarque, dans ses Vies parallèles, offrent des récits supplémentaires qui corroborent son existence :

"César a laissé des traces indélébiles dans les écrits contemporains et postérieurs, et son influence se fait sentir dans les actes et les décisions des dirigeants romains après sa mort." (Suétone, vie de Jules César).

6.2.  Critères d'Authenticité et Corroboration


Les historiens utilisent plusieurs critères pour déterminer l'authenticité et la véracité des récits :

  • Critère de corroboration : Ce principe stipule que plus il y a de sources qui corroborent un événement, plus il est probable qu'il soit vrai. Dans le cas de César, il existe suffisamment de témoignages indépendants (inscriptions, monnaies, et documents d'autres historiens) qui renforcent la probabilité de son existence.

  • Écrits contemporains : Bien que les écrits de César soient quelque peu biaisés, ces documents ont été rédigés peu de temps après les événements qu'ils décrivent, ce qui les rend plus fiables que des sources qui apparaissent des décennies plus tard (Cline, 2014).

  • Contextualisation historique : Les historiens examinent le contexte dans lequel les documents ont été rédigés, ce qui inclut les motivations potentielles de l'auteur. Dans le cas de César, son rôle politique et militaire s'accompagne d'une documentation institutionnelle qui témoigne des décisions et des événements de son époque.


"La force des preuves concernant César repose non seulement sur la continuité des récits, mais aussi sur la capacité des historiens à les mettre en contexte grâce à des méthodes d'analyse critique." (Cline, 2014).

Ces critères montrent que même lorsque les preuves sont limitées, les historiens disposent de méthodologies solides pour établir l'historicité d'un personnage.


7.     Conclusion : Votre Jésus N'a Jamais Existence !


Avec cet article, nous avons exposé les failles et insuffisances des preuves historiques souvent citées pour soutenir l’existence de Jésus. Les sources utilisées, telles que les écrits de Gary Habermas, Flavius Josèphe et Carsten Peter Thiede, révèlent des biais et des limitations qui rendent leurs positions peu fiables. En opposition, les références historiques concernant des figures comme Jules César illustrent l'importance de la diversité et de l'absence de biais dans le témoignage.

La recherche sur l'historicité de Jésus demande une approche scientifique rigoureuse. Les méthodes historiographiques, telles que le critère de corroboration, de l'embarras et d'authenticité, sont essentielles pour évaluer la crédibilité des sources. Les chercheurs doivent ainsi faire preuve de scepticisme et vérifier l’intégrité des documents avant de revendiquer une certaine vérité historique.


En somme, les arguments et les preuves avancés pour soutenir l'existence historique de Jésus se heurtent à une montagne de critiques. Les sources sont peu fiables, biaisées, et souvent modifiées au fil du temps. À l'inverse, les preuves concernant des figures historiques comme Jules César, bien que limitées, bénéficient d'une base méthodologique rigoureuse qui leur confère une crédibilité bien établie.


Il est temps de renoncer à cette illusion et de faire face à la vérité : votre Jésus n'a jamais existé. En revanche, Saint Marx et Saint Bakounine, eux, ont bel et bien foulé cette Terre, prêchant l'émancipation et l'esprit critique !
Il est temps de renoncer à cette illusion et de faire face à la vérité : votre Jésus n'a jamais existé. En revanche, Saint Marx et Saint Bakounine, eux, ont bel et bien foulé cette Terre, prêchant l'émancipation et l'esprit critique !

Comme dirait le camarade Marx, 

"Les philosophes ont jusqu’à présent seulement interprété le monde, il s’agit maintenant de le changer." 

Et comme le dirait Bakounine, 


"La liberté sans socialisme est privilège et injustice!" 

Alors, libérons-nous de ces mythes historiques et construisons un monde fondé sur la vérité, la raison et, surtout, un bon sens révolutionnaire ! En avant, camarades, la vérité ne peut être étouffée par les dogmes !


8.     Références


  • Cline, Eric H. 1177 B.C.: The Year Civilization Collapsed. Princeton University Press, 2014.

  • Suétone, Les Vies des Douze Césars.

  • Plutarque, Vies parallèles.

  • Cline, Eric H. 1177 B.C.: The Year Civilization Collapsed. Princeton University Press, 2014.

  • Suétone, Les Vies des Douze Césars.

  • Plutarque, Vies parallèles.

  • Bauer, Walter. Orthodoxy and Heresy in Earliest Christianity. London: Routledge, 2004.

  • Bloch, Marc. The Historian's Craft. New York: Vintage Books, 1953.

  • Carrier, Richard. Proving History: Why Historians Might Be Wrong about Jesus. Sheffield Phoenix Press, 2012.

  • Ehrman, Bart D. Jesus: Apocalyptic Prophet of the New Millennium. New York: Oxford University Press, 2003.

  • Ehrman, Bart D. Did Jesus Exist?: The Historical Argument for Jesus of Nazareth. New York: HarperOne, 2012.

  • Feldman, Louis H. Josephus and Modern Scholarship (1937-1980). Brill, 1984.

  • Habermas, Gary R. The Historical Jesus: Ancient Evidence for the Life of Christ. Joplin, MO: College Press Publishing, 1996.

  • Maier, Paul L. In the Fullness of Time: A Christian Apologetic. Denver: Speculum Press, 1980.

  • Wells, G. A. The Historical Evidence for Jesus. The Mythicist Papers, 1992.

 

 

 

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