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L'Écofascisme Imaginaire : Le Prétexte Favori des Salonards Gauchistes pour Discréditer ATR (anti-tech résistance)

  • Photo du rédacteur: PLATEFORMEJAUNE
    PLATEFORMEJAUNE
  • 22 sept.
  • 9 min de lecture

Dernière mise à jour : 24 sept.

Fascisme, réactionnarisme et « antifascisme » d’ordre — essai historique et matérialiste (avec un détour par Bordiga) - Réponse à Brigata Pinelli @shlagtv Lien vers le blog du groupe ATR: https://www.antitechresistance.org/blog Mise au point sur le réseau social X ATR: ragots d’alcôve et bruits de chiottes de Nima, Brigitta et consort https://x.com/JeanGILLOTPLAT1/status/1970798503749169292

Important : Malheureusement, le texte dépasse la longueur maximale autorisée pour une copie directe sur l'interface du blog, en raison d'une contrainte technique liée à la taille de texte insérable dans un post via l'outil que nous utilisons. Par conséquent, nous avons choisi de vous offrir le texte complet en téléchargement gratuit au format PDF. Téléchargez notre brochure via le lien ci-dessous :


Fidèles lecteurs et abonnés de PLATEFORMEJAUNE, vous qui nous suivez pour des analyses sérieuses et fouillées, sachez que comprendre les vrais enjeux derrière l'accusation d'écofascisme contre ATR nécessite bien plus qu'un survol rapide. Malheureusement, notre document, fruit d'un travail collectif minutieux et d'une recherche documentaire approfondie, dépasse les limites techniques de publication ici (une contrainte regrettable, mais pas une échappatoire de débatteur de salon !). Nous avons mobilisé des ressources variées, consulté des archives historiques, et synthétisé des perspectives issues de multiples horizons pour vous offrir une dissection rigoureuse de ces accusations.

Dans ce texte, nous explorons non seulement les épisodes historiques marquants – de la Révolution espagnole, où les dynamiques complexes entre anarchistes, socialistes et forces réactionnaires ont façonné les luttes, à l'Italie et l'Allemagne fascistes, où les régimes autoritaires ont instrumentalisé l'écologie pour des fins nationalistes et oppressives –, mais aussi les distinctions cruciales entre réactionnarisme et fascisme. Le réactionnarisme, comme nous l'analysons, vise à revenir à un ordre passé idéalisé, souvent patriarchal et colonial, tandis que le fascisme, lui, s'appuie sur une mobilisation de masse, une répression systématique des minorités, et une centralisation du pouvoir autour d'une idéologie totalitaire.

Nous nous appuyons sur une analyse idéologique poussée, inspirée notamment de Karl Marx et des théoriciens du mouvement ouvrier, pour démontrer comment ces accusations manquent de sérieux. Nous examinons comment l'écofascisme, souvent brandi comme une épithète infamante, est utilisé de manière superficielle pour discréditer toute critique radicale de la technocratie, sans véritable fondement historique ou idéologique. Nous évoquons également les convergences et divergences entre les mouvements écologistes radicaux et les idéologies réactionnaires, en soulignant les erreurs d'interprétation courantes.

Ce document n'est pas une simple affirmation politique ; c'est le résultat d'un travail collectif exigeant, où chaque référence, chaque preuve, a été minutieusement vérifiée. Nous vous invitons à ne pas vous contenter des simplifications faciles. Téléchargez ce document, prenez le temps de le lire, et plongez dans une réflexion qui va au-delà des slogans. Après tout, si vous voulez vraiment comprendre les dynamiques complexes derrière ces débats, autant le faire avec la profondeur et la rigueur que mérite votre engagement, non ? Téléchargez notre brochure via le lien ci-dessous :



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Début De la publication: Les Salonards Gauchistes et l'Écofascisme Imaginaire : Écofascisme : Le Prétexte Favori des Salonards pour Discréditer ATR

 

Fascisme, réactionnarisme et « antifascisme » d’ordre — essai historique et matérialiste (avec un détour par Bordiga)

 

Avant-propos et préliminaire doctrinal

PLATEFORMEJAUNE n’est ni bordigiste ni léniniste. Nous ne reprenons pas toute la doctrine d’Amadeo Bordiga ; en revanche, nous assumons sa boussole sur l’antifascisme : on juge un « front antifasciste » à ses effets réels sur l’indépendance du prolétariat, pas à ses proclamations [1][2].

À propos d’Anti-Tech Resistance (ATR) : ATR n’est pas technophobe. Leur position consiste à critiquer la révolution industrielle et ses effets systémiques sur l’écosystème planétaire, sans réduire la technique à un mal en soi. Leurs thèses n’engagent qu’eux ; nous relayons certains contenus pour ouvrir la discussion sur les risques, les impasses et les choix politiques à faire, pas pour distribuer des brevets d’orthodoxie.

 

Nous avons ainsi partagé sur X une intervention de Loïc Militant, acteur et militant écologiste d’orientation anarchiste, ainsi que des liens vers des textes d’ATR. Cette publication répond à l’interpellation suivante :

 

Brigata Pinelli @shlagtv · 17 sept.Sauf que s'il est d'ATR, il n'est pas anarchiste. PLATEFORMEJAUNE.COM @JeanGILLOTPLAT1 · 17 sept.ATR est une organisation écologiste animé et bien connue du milieu des militants anarchistes. Elle n'a strictement rien à voir avec des forces réactionnaires d extrême droites nationalistes. Son programme n'est pas la destruction des organisations ouvrières. Que l on ne soit pasVoir plus
Brigata Pinelli @shlagtv

 

Lien vers le blog du groupe ATR: https://www.antitechresistance.org/blog


Notre ligne est limpide: politiser la technique. Les machines n’orientent rien toutes seules ; ce sont les rapports sociaux qui décident — propriété, commandement, accumulation, logistique. Discuter d’ATR permet de poser les bonnes questions (qui décide, qui encaisse, qui paie ?) sans confondre critique de l’industrialisation et technophobie. Le débat est ouvert ; la contradiction est bienvenue lorsqu’elle parle classe, pouvoir et faits. Enfin, nous rappelons que l’antifascisme “démocratique” — celui des fronts d’ordre et des états d’exception moralisés — reste une idéologie anti-prolétarienne : il désarme l’autonomie du prolétariat.

 

L’antifascisme démocratique consiste à substituer — au nom d’un front avec une fraction de la bourgeoisie dite démocratique — une nouvelle mouture de dictature du capital. Fronts d’ordre, unions sacrées, états d’exception « pour la bonne cause » : même mécanique, même effet — désarmer l’autonomie du prolétariat, déplacer la lutte de classe vers l’urne et la morale, subordonner les organisations indépendantes aux appareils. La démocratie bourgeoise n’est pas l’antithèse du fascisme : elle en constitue le continuum. Quand l’édifice craque, on resserre l’étau — par la loi d’abord, par l’appareil répressif ensuite. L’État change de costume, non de nature.

Qu’on soit précis : nous ne confondons pas la « dictature bolchevique » — imposture historique du marxisme de Marx — avec la « dictature du prolétariat » au sens de Marx, que le marxiste Hal Draper a restituée rigoureusement : non pas le règne d’un parti ou d’un appareil d’État au-dessus de la société, mais la prépondérance politique d’une classe qui gouverne par ses propres organes, contre l’exploitation, et en élargissant les libertés réelles de la majorité laborieuse. Autrement dit : l’usage marxien du mot « dictature » n’implique ni césarisme ni parti unique ; il désigne le contenu de classe du pouvoir, par opposition à la fiction d’un État « neutre ». C’est précisément ce contenu que le bolchevisme a trahi en substituant la tutelle d’un appareil à l’auto-gouvernement des producteurs.

 

De même, nous ne confondons pas les libertés politiques — au premier rang desquelles la liberté d’expression, y compris pour nos adversaires — avec la démocratie en tant que forme d’État. Les libertés politiques sont des conquis sociaux précieux, arrachés par des luttes, que nous défendons parce qu’elles sont conditions matérielles de l’organisation et de la discussion de classe. La démocratie bourgeoise, elle, reste une forme de domination : un pouvoir de classe qui assoit sa légitimité sur la fabrique de la majorité — souvent une majorité d’électeurs passivisés, endoctrinés, encadrés par le marché des médias, l’idéologie scolaire, la publicité et la communication d’État. La mise en scène du « choix » masque l’inertie des rapports de propriété et la continuité du commandement dans l’entreprise, la logistique, la finance. On vote ; le capital décide.Au nom de l’« antifascisme », on invoque volontiers la nécessité de « contenir » nos ennemis de classe et d’écarter des fractions rivales de la bourgeoisie. L’histoire enseigne surtout autre chose : c’est d’abord le prolétariat qui a payé la note de ces fronts d’ordre. Ses libertés politiques furent rognées, ses organes autonomes dissous ou mis au pas. L’épisode soviétique l’a montré : au nom de la sauvegarde révolutionnaire, presse indépendante, oppositions ouvrières et conseils furent réprimés dès qu’ils contredisaient la ligne d’appareil — jusqu’à l’étatisation intégrale de la vie sociale et la criminalisation de la dissidence. C’est ce glissement structurel qu’analysait le communiste de conseils Otto Rühle : l’« antifascisme » d’État se retourne contre l’autonomie de classe et consolide un capitalisme d’État qui n’a pas besoin du marché libre pour imposer la subordination du travail.

Référence intégrale en français : Otto Rühle, “Fascisme brun, fascisme rouge” (1939), texte disponible sur la MIA (Marxists Internet Archive) :

Qui est Otto Rühle (1874–1943) ? Ancien député social-démocrate, fondateur spartakiste devenu figure du communisme de conseils (KAPD, AAUD-E), exilé au Mexique après 1933. En 1939, il publie également un article devenu célèbre par sa thèse : « La lutte contre le fascisme commence par la lutte contre le bolchevisme », où il soutient que le système bureaucratique soviétique n’est pas l’antithèse du fascisme mais son jumeau structurel (centralisation, fusion État-économie, suppression de l’initiative ouvrière).

 

Conséquence politique : ne pas confondre la défense des libertés politiques — que nous tenons pour des conditions matérielles de l’organisation prolétarienne, y compris pour nos adversaires — avec la démocratie bourgeoise en tant que forme d’État. Celle-ci demeure pouvoir de classe, fabriquant sa majorité par l’école, les médias et l’appareil administratif, puis resserrant l’étau lorsque la situation l’exige : par la loi d’abord, par la répression ensuite. PLATEFORMEJAUNE se situe clairement : organisation prolétarienne antidémocratique — non pas au sens d’une « dictature » d’appareil, mais parce que tout État est une dictature de classe, démocratique ou fasciste, et que l’indépendance politique du prolétariat suppose l’auto-organisation des producteurs et l’extension des libertés effectives, contre toutes les variantes de la mise au pas.

 

Combattre la mystification démocratique est un devoir élémentaire du militant révolutionnaire. PLATEFORMEJAUNE est une organisation prolétarienne antidémocratique au sens précis où nous refusons la forme-État comme forme de la domination de classe — sans céder à aucune variante de « dictature » d’appareil. Notre horizon n’est ni l’alternative entre deux styles de commandement (urne ou uniforme), ni la délégation sans fin : c’est l’indépendance politique du prolétariat, l’auto-organisation des producteurs et l’extension des libertés effectives contre toutes les versions de la mise au pas — qu’elles portent les gants de la légalité ou les bottes de l’exception. Table des matières

 

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