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LA GAUCHE BOURGEOISE...TOUJOURS À LA REMORQUE DE L'EXTRÊME DROITE ISLAMISTE...YOUSSEF BRAKNI, UNE CRAPULE ISLAMISTE HOMOPHOBE SEXISTE AU SOMMET DE LA FRANCE INSOUMISE.

تاريخ التحديث: ١٦ يناير

Préliminaire PAUSE ET TASSE DE CHOCOLAT A 4 H DU MATIN:


Chers lecteurs, Avant de vous lancer dans la lecture de nos articles, sachez que chaque ligne est fruit d'un labeur nocturne d'un prolétaire studieux, jonglant entre la plume et le sommeil. Malgré mon œil de lynx et ma vigilance de chouette, il se peut que quelques coquilles se soient glissées entre les lignes, essayant de se faire aussi discrètes que des souris dans un grenier. Considérez donc ces petites fautes de frappe et ces rares écarts grammaticaux comme les grains de sable dans notre vaste pique-nique intellectuel. Ils rappellent non seulement mon humanité, mais aussi mon dévouement à vous servir de quoi ruminer pendant les nuits étoilées et les larges week-ends. Prenez tout cela avec le sourire, et que cela ne vous empêche pas de savourer nos échanges. Après tout, qui n'a jamais tapé à côté de la touche désirée sous le charme envoûtant de la muse de la nuit ? À vos lectures — et que votre indulgence soit aussi grande que votre soif de connaissances ! Avec humour et humilité, votre camarade de toujours, Jean GILLOT.


SOMMAIRE DE CETTE SEMAINE DU 15 JANVIER 2024.


Cette semaine, au sommaire


Jean-Luc Mélenchon, ce politicien bourgeois expert en contorsions électorales, manie les compromis avec une dextérité qui défie l'entendement. Pour s'accommoder de ses ambitions, il fricote sans rougir avec Youcef Brakni, allant jusqu'à tisser des liens avec l'islamisme, cette frange qui partage plus qu'on ne le pense avec l'extrême droite, dans un ballet fascisant étonnamment synchronisé.


Ah, Jean-Luc Mélenchon, ce vieux illusionniste bourgeois de la politique, maître dans l'art de la volte-face et l'alchimie électorale. Avec un opportunisme qui ferait pâlir Machiavel d'envie, il n'hésite pas à enlacer Youcef Brakni et, par extension, l'islamisme, ce cousin germain de l'extrême droite française en costume de fascisme version « verte ». Dans un théâtre des ambitions où la fin justifie les moyens, Mélenchon semble s'adonner à une forme de sketch sordide : présenter la gauche comme le nouveau visage du « rassemblement national » – un service inestimable qu'il rend à Marine Le Pen, la véritable chef d'orchestre de cette symphonie extrémiste en bleu Marine…. Remarquez que Mélenchon et Le Pen sont des « patriotes », « républicains », amateurs des icônes du nationalisme bourgeois qui font croire qu’il y aurait une communauté d’intérêt entre les exploités et les exploiteurs, chose que nous rejetons violemment…


En digne serveur dans l'auberge espagnole de la politique bourgeoise, il lui sert la soupe avec une générosité confondante. Mais dans ce restaurant de la compromission, on imagine d'ici les tapotements de pied de l'électorat de gauche, qui, interloqué, se demande à quelle sauce il sera mangé au prochain service électoral. Ce marivaudage avec les franges radicales offre sur un plateau d'argent un service de premier ordre à Marine Le Pen,



maréchale de l'extrême droite qui doit bien rigoler. Dans l'auberge espagnole de la compromission, Mélenchon endosse le tablier avec zèle, prêt à servir la soupe aux convives inattendus de cette fête de la déraison politique. Eh oui, la gauche bourgeoise, ne faisant plus illusion, incarnant un réformisme à bout de souffle, est tombée plus bas que terre – et c’est peu dire…


Mais rappelons nous, cet homme qui se veut aujourd'hui héraut de la gauche ancrée dans la lutte contre la droite extrême, n'a-t-il pas admiré et revendiqué l'héritage de François Mitterrand, un homme dont la jeunesse a flirté avec les sombres fantômes de l'extrême droite ? Oui, Mitterrand, dans son costume de verdeur politique, fut un cagoulard, un fonctionnaire appliqué sous le maréchal Pétain et le complice silencieux de René Bousquet qu’il recevait en catimini… Pour ceux qui ne connaissent pas, n'est pas un nom à prendre à la légère. Ce haut fonctionnaire sous Vichy n'était autre qu'un bras zélé de l'odieuse machine répressive du régime pétainiste, chapeautant des rafles telles que celle du Vel d'Hiv envoyant à une mort certaine plus de 13 000 juifs, hommes, femmes et enfants, dans les camps de la mort.


A GAUCHE MELENCHON A DROITE LE CAGOULARD PETAINISTE MITTERAND...

Il incarnait ce lien sinistre entre la France collaboratrice et certains chapitres oubliés ou méconnus de ceux qui plus tard se sont dressés en champions des valeurs de « gauche ». Vous avez le droit de rire... Ce régime de Vichy tant adulé par Jean-Marie Le Pen, pour qui les « camps de la mort » étaient selon ses dires « un détail de l’histoire »…


Ainsi, en s'associant aujourd’hui à Brakni, Mélenchon ne fait-il pas plus qu'inscrire son nom dans cette lignée de contradictions historiques, servant non seulement la soupe à l'extrême droite mais cuisinant également dans cette même marmite de l'histoire qui, depuis longtemps, mijote les ingrédients amers de la politique de la gauche bourgeoise…


Nous vous présentons un texte envoyé par un de nos correspondants anonymes qui détaille les exploits de ce Youcef Brakni, l’icône du fascisme vert…et de la gauche bourgeoise.


Jean Gillot


YOUSSEF BRAKNI, UNE CRAPULE ISLAMISTE AU SOMMET DE LA FI.

On ne compte plus les meetings, manifestations, etc, ou Youcef Brakmi le mentor du comité Adama Traoré, paradait aux côtés d'Anasse Kazib. Une belle amitié qui prenait du plomb dans l'aile, le jour ou le brave Youcef dont la popularité croissante reposait sur les épaules de nos idiots utiles de "Révolution permanente", dévoré par l'ambition, quittait le navire pour devenir le porte parole « des quartiers populaires » au sein de la France insoumise. Une bonne claque pour Kazib l'islamogauchiste et sa clique de névrosés. Parfois le crime ne paie pas !


I/ Youcef Brakmi, activités et mentors en quelques citations.

Peu après les attentats de Toulouse, Brakni évoqua Mohamed Merah, déplorant l’utilisation du mot djihadisme, « ce terme on ne sait même pas ce que ça veut dire, on l'utilise à toutes les sauces », selon ses propres mots. S’il ne sait pas « ce que ça veut dire », il peut toujours le demander aux victimes de ces attentats…


A cette occasion, il déplore également l’interdiction de territoire du « soi-disant prédicateur islamiste » (sic) Youssef Al-Qaradawi. Théologien Frère musulman le plus célèbre encore en vie, il a eu un rôle considérable dans l'expansion du voilement des musulmanes. Au-delà de son ultra sexisme, il est aussi homophobe.


En effet, Al-Qaradawi pense que l’homosexualité est un « acte vicieux, une perversion de la nature, une plongée dans le cloaque de la saleté, une dépravation de la virilité et un crime contre les droits de la féminité. Quand ce péché répugnant se propage dans une société, la vie de ses membres devient mauvaise et il fait d’eux ses esclaves. Il leur fait oublier toute morale, toutes bonnes mœurs et toute bonne manière ».


Avec une opinion aussi humaniste, poétique et remplie d’amour, comment compte-t-il les punir ? Hésite t'il ? Faut les tuer ou pas ?Non, là il n’a aucune hésitation, c’est si évident pour lui qu’il ne se pose même pas la question. Il se demande seulement lequel des deux partenaires faut-il tuer et quelle serait la manière la plus cruellement appropriée pour le faire : « est-ce que l'on tue l'actif et le passif ? Par quel moyen les tuer ? Est-ce avec un sabre ou le feu, ou en les jetant du haut d'un mur ? » (2)


L'antisémitisme de Youssef Al-Qaradawi est au même degré que son homophobie. Il déplore particulièrement qu’Hitler n'ait pas fini le travail. Ce théologien intégriste sunnite contemple l'Europe comme une terre de conquête qui ne doit pas se faire « par l'épée mais par la prédication », même s'il justifie quelquefois le recours aux armes.


A voir RP et la FI qui se chamaillaient pour faire de Brakni un cadre dirigeant de leurs organisations respectives, on mesure dans quel marais barbotte cette pseudo « gauche ». Elle qui se permet d'insulter de "fasciste" quiconque dénonce la violence de la peste lumpen coranique au quotidien..


Melenchon - qui pour de bas motifs électoraux à intégré la raclure Brakni au sommet de la FI - prétend que le personnage a "évolué". Un tel revirement s'il n'a rien d'impossible dans l'absolu, exige au minimum de ce sinistre personnage qu'il publie une auto-critique publique de ses activités passées, tout en donnant des gages de son implication future comme "militant de gauche".


A ce jour aucun document de la sorte n'existe, ce qui en dit long sur les liens unissant Melenchon (comme Kazib) à l'intégrisme musulman.


Je joins pour finir, la vidéo d'une intervention de Brakni au conseil municipal de Bagnolet, ou notre besogneux islamiste juge bon d'étourdir la salle avec une citation du prophète (3)...












CLIQUEZ SUR CE LIEN




SUR LA QUESTION DU CONCEPT POISSEUX DE L’ISLAMOPHOBIE ET CRITIQUE COMMUNISTE DU PHÉNOMÈNE RELIGIEUX. PLAIDOYER POUR LA NÉCESSAIRE RÉPRESSION DES RELIGIONS POUR PROTÉGER LES ENFANTS ET LES NOUVELLES GÉNÉRATIONS PAR JEAN GILLOT.


Au cœur de notre critique se trouve tout d’abord le terme d'islamophobie, qui, malgré sa généralisation, entretient selon nous une ambiguïté entre critique de la religion et racisme et/où xenophobie.  Nous condamnons sans équivoque toute forme de discrimination à l'encontre des musulmans, comme du reste toutes communauté humaine ethnique et/ou religieuse, tout en défendant une perspective critique des religions. Nous refusons de considérer la religion comme relevant de la liberté personnelle, nous posant ainsi en faveur de la répression de toutes les institutions religieuses (diverses sectes religieuses : scientologie, témoins de jéhova, évangélique, judéo-chrétienne, musulmane, etc…). Cette position découle de notre conviction que la religion engendre un endoctrinement préjudiciable à la liberté de conscience, en particulier chez les nouvelles générations et les enfants.


LA RELIGION TUE ... SAUVONS DES VIES ... TUONS TOUTES LES RELIGIONS...


Nombreux travaux scientifiques ont montré que les religions encourageaient une mentalité de haine et de violence, qui conduisait souvent à des actes graves . D


Dans une étude académique bien connue par les chercheuurs "Terrror in the Mind of God," écrit par Mark Juergensmeyer, examine la montée du terrorisme religieux à travers le monde. Juergensmeyer enquête sur les motivations et les contextes religieux qui ont mené à des actes de terreur violents comme le 11 septembre, le siège de Waco, et les attaques contre l'abortion clinique. Il partage des interviews avec des militants religieux et analyse comment ils justifient la violence comme une forme de lutte sacrée ou de guerre sainte. La thèse principale défendue par Juergensmeyer est que les actes de violence perpétrés au nom de la religion sont souvent le fruit d'une conviction profonde que cette violence est non seulement justifiée, mais aussi glorifiée par leur foi. Il soutient que ces actes sont inspirés par une profonde mythologie religieuse qui voit la violence comme une façon de purifier le monde et de le rapprocher d'un idéal religieux.



Il montre que les religions que certaines pratiques religieuses sont utilisées comme justification pour la violence.


Marx et Engels ont tous deux également critiqué la religion sous divers aspects. Marx décrit la religion comme le "soupir de la créature oppressée", une critique acerbe de l'aliénation religieuse dans une société inégalitaire. Engels alimente cette réflexion en pointant du doigt la manière dont la religion sert de palliatif aux maux sociaux, au lieu de servir de catalyseur pour un changement fondamental. Dans notre quête d'une société communiste émancipatrice, le terme « islamophobie » mérite donc une attention particulière en raison de son ambiguïté qui confond la critique légitime des institutions religieuses avec le racisme et/ou la xénophobie. C'est dans cette optique que nous tirons inspiration des travaux de Marx et d'Engels, qui offrent un cadre d'analyse critique de la religion à travers une perspective socio-économique. Marx, dans son ouvrage « Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel » (1844), soutient que « la religion est l'opium du peuple », faisant de la foi une projection aliénante des misères humaines plutôt qu'une réelle solution aux problèmes sociétaux. Engels, de son côté, dans « L'Origine de la famille, de la propriété privée et de l'État » (1884), perçoit la religion comme un outil conservateur visant à maintenir le statu quo et freinant le progrès social.


Corroborant ces analyses critiques, des études en psychologie du développement, telles que celle menée par Corriveau, Chen et Harris en 2015 sous le titre « Judgments About Fact and Fiction by Children From Religious and Nonreligious Backgrounds » (publiée dans « Cognitive Science »), révèlent comment les narrations religieuses peuvent altérer la capacité des enfants à différencier le réel de l'imaginaire, ce qui soulève des préoccupations quant au rôle de l'éducation religieuse dans le développement cognitif.


SOURCE ET LIEN DOCUMENTAIRE:

NATIONAL LIBRARY OF MEDECINE

Judgments about fact and fiction by children from religious and nonreligious backgrounds - Kathleen H Corriveau 1, Eva E Chen, Paul L Harris


Pour promouvoir un esprit critique et une liberté de pensée chez les plus jeunes, nous militons pour la laïcisation intégrale de notre système éducatif en abolissant les écoles religieuses et en instaurant une éducation publique pour tous qui privilégie la logique, la raison, et la pensée scientifique. Notre vision d'avenir aspire à une société où la liberté de pensée et l’émancipation des dogmes religieux sont primordiales. Des initiatives éducatives radicales doivent être mises en place pour effacer l'empreinte du dogme religieux dans nos établissements scolaires, privilégiant ainsi une approche empirique du monde. Notre combat inclut le développement d'un dialogue constructif qui cherche à démystifier les croyances religieuses en optant pour une éducation axée sur les droits humains et la dignité individuelle et les valeurs de partage prôné par les idées communistes. Nous envisageons une transformation sociétale profonde, libérée de tout autoritarisme religieux, où l'appréciation de la diversité humaine et l'engagement envers la liberté de pensée servent de fondations à une communauté juste et solidaire.

 

En s'appuyant sur la pensée de Marx et d'Engels, mais aussi des recherches scientifiques les plus récentes, nous sommes porteurs d'un message qui valorise la libération de l'esprit humain de toute entrave religieuse autoritaire. Nous voyons dans l'éducation laïque une voie vers une émancipation intellectuelle collective, un moyen de libérer l'humain des illusions religieuses qui, comme Marx l'a expliqué, peuvent anesthésier les facultés critiques face à l'oppression et des conditions de vie injustes. Notre plaidoyer est donc pour une laïcité active, communiste, clairement radicale, qui, loin de se contenter de séparer l'Église et l'État, agit contre les infrastructures religieuses qui perpétuent cet endoctrinement. Conséquemment, il est crucial de reconnaître que lutter contre l'oppression religieuse est un combat pour l'émancipation. Notre objectif est d'ouvrir la voie à une prise de conscience où les jeunes, libérés des chaînes de l'endoctrinement, peuvent s'éveiller à leur autonomie intellectuelle et s'affirmer en tant qu'individus conscients, capables de participer pleinement et librement à une société véritablement égalitaire. Notre vision pour une société égalitaire exige la disparition des institutions religieuses qui, en alimentant des croyances dogmatiques, entravent l'épanouissement de la conscience critique chez les individus, tout particulièrement les enfants. Nous prônons un système éducatif qui favorise la pensée rationnelle et l'esprit critique, plutôt que la continuation d'une tradition qui repose sur la croyance et la foi non questionnées. Nous devons cependant garder à l'esprit que notre objectif n'est pas d'opprimer les individus dans leurs croyances personnelles mais de les libérer de l'emprise institutionnelle qui entrave leur raison. En fermant les lieux de culte et en démantelant les organisations confessionnelles, nous ne cherchons pas à attaquer la foi des individus en tant que telle, mais à abolir les structures qui maintiennent la dépendance et l'influence religieuse sur la société. Finalement, notre démarche se positionne clairement dans le cadre d'une lutte contre les injustices systémiques et pour l'émancipation totale de chaque individu. En éradiquant les bases de l'endoctrinement, nous œuvrons pour un avenir où le libre arbitre et la liberté de pensée sont non seulement valorisés mais aussi garantis pour tous les citoyens, jeunes et âgés, formant ainsi le pilier d'une société véritablement démocratique et égalitaire. Eh oui, tout comme le rappel Marx « Il est évident que l'arme de la critique ne saurait remplacer la critique des armes ; la force matérielle ne peut être abattue que par la force matérielle ; mais la théorie se change, elle aussi, en force matérielle, dès qu'elle pénètre les masses ».


Reprenant notre critique du système en vigueur et notre réflexion sur le terme d'islamophobie qui prétend au nom de la lutte contre le racisme, interdire la critique de la religion dont l’islam, il est important de signaler que notre position vis-à-vis de l'endoctrinement religieux est appuyée aussi par des études scientifiques qui soulignent ses effets préjudiciables sur la psychologie infantile.


Une étude emblématique publiée par Corriveau, Chen, and Harris dans « Cognitive Science » en 2015, intitulée "Judgments About Fact and Fiction by Children From Religious and Nonreligious Backgrounds," fournissent des données précieuses.


Cette recherche a montré que les enfants religieux étaient en effet moins enclins à différencier les récits fictifs des récits réels, suggérant l'impact des récits religieux sur leur perception de la réalité. Comme les chercheurs l’ont observé : « les enfants exposés à la religion avaient une moindre capacité à juger le caractère fictionnel des personnages et, en règle générale, répondaient que ceux-ci étaient réels. »


Dans le même ordre idées, Shariff et Norenzayan (2007), dans leur article "God Is Watching You: Priming God Concepts Increases Prosocial Behavior in an Anonymous Economic Game," publié dans « Psychological Science », ont évalué l'influence de la pensée religieuse sur le comportement et la cognition sociale. Tout en soulignant l'effet potentiellement positif de certaines composantes de la pensée religieuse sur le comportement, leur étude attire également l'attention sur les limites qu'elle impose à la pensée critique : « La pensée religieuse, parfois, tend à encourager des approches conventionnelles aux problèmes sociaux plutôt qu'une évaluation analytique de ceux-ci. »


Les données tirées des recherches scientifiques, telles que celles de Corriveau et al. (2015) et de Shariff & Norenzayan (2007), invitent à repenser nos structures éducatives pour les aligner sur des principes de pensée critique et d'éveil rationnel. Le travail de Corriveau et al. nous fournit un avertissement clair lorsqu'il démontre l'impact de l'exposition précoce à des récits surnaturels sur la capacité des enfants à différencier la fiction de la réalité. Cette étude nous rappelle que les concepts auxquels les enfants sont exposés à un jeune âge peuvent durablement façonner leur cadre de référence intellectuel. Comme l'ont constaté les chercheurs: « Les interactions avec les adultes sur les sujets religieux et séculaires semblaient avoir des effets cumulatifs. » Shariff & Norenzayan (2007) nous offrent également un éclairage précieux sur la façon dont la conscience de la surveillance divine peut influencer le comportement éthique. Cependant, ils soulignent que cette influence peut s'accompagner d'un recours moindre au raisonnement analytique. Cette ambivalence indique qu'une approche qui favorise à la fois l'éthique et la pensée critique est préférable à un modèle d'éducation qui pourrait inhiber la curiosité intellectuelle au profit du conformisme.


Ces études, et d'autres semblables, soutiennent l'argumentation qui préconise un système éducatif laïque dégagé des influences religieuses. En effet, l'investissement dans l'éducation basée sur la raison, la science et l'analyse critique devrait se substituer à l'enseignement de concepts qui ne sont pas fondés sur la preuve empirique. En promouvant une éducation qui respecte les fondements scientifiques, nous armions les enfants pour devenir des adultes capables d’évaluer le monde qui les entoure avec discernement et indépendance de pensée. Avec PLATEFORMEJAUNE, prônons la fermeture de toutes les écoles dirigées par les institutions religieuses !


Pour aller de l'avant, il est nécessaire de créer un environnement éducatif qui encourage activement les élèves à interroger, analyser et comprendre le monde autour d'eux grâce à des méthodes scientifiques et un raisonnement rationnel. Cela implique la déconstruction des mythes et des croyances non fondés empiriquement qui ont traditionnellement été transmis sans remise en question. Nous sommes donc appelés à favoriser un modèle d'éducation qui équipe les enfants avec les outils nécessaires pour devenir des êtres humains autonomes, dotés de la capacité de penser par eux-mêmes plutôt que de dépendre de récits préconçus. Cela ne signifie pas nécessairement aliéner la spiritualité individuelle ou interdire toute exploration personnelle de la foi ou des philosophies métaphysiques. Au contraire, l'idée est de garantir que ces explorations soient le résultat d'un choix conscient et informatif et non le produit d'une indocilité aveugle à la tradition. Dans l'ensemble, le renforcement de l'éducation séculière, basée sur l'analyse empirique et le scepticisme sain, non seulement favorisera l'émergence d'un citoyen capable de participer pleinement et de manière critique à la vie démocratique, mais contribuera aussi à une société où la liberté de conscience est respectée et valorisée. C'est dans cette vision d'une société plus justement éclairée et intellectuellement libre que réside le véritable progrès.


VIVE LE COMMUNISME EMANCIPATEUR DES ENFANTS ET DE L’HUMANITE CONTRE LA TYRANNIE DE L’OBSCURANTISME RELIGIEUX !

 

Précision: le texte suivant exprime le point de vue de notre correspondant anonyme et n'engage que lui.


UNE MOLLE CRITIQUE DE LA COMPLICITE DE LA GAUCHE AVEC LA CHIMERE RELIGIEUSE

Jean Birnbaum : Un silence religieux, la gauche face au djihadisme. Un des fondements du multiculturalisme est la politique de l'autruche de la gauche et de l'extrême gauche bourgeoises concernant la religion musulmane, conçue – sans le crier sur les toits - comme une religion de pauvres, donc excusable dans ses délires superstitieux et dans l'utilisation qui en est faite par les tueurs armés par des Etats pas très catholiques. Jean Birnbaum, fils de Pierre, et auteur d'un livre sur la conversion religieuse des anciens chefaillons maoïstes (Les Maoccidents), vient gentiment secouer le cocotier, et même s'il ne permet guère d'entrevoir une guérison de cette gauche arrogante mais imbécile, ce qu'il nous rapporte vaut qu'on le lise. Il a raison de faire un parallèle avec l'omerta qu'imposait la gauche stalinienne, suivie par le soutien critique des trotskiens, après-guerre sur toute critique à l'égard de l'URSS qui risquait de servir à l'impérialisme américain. C'est à peu près la même chose aujourd'hui pour « la religion des pauvres », et l'immigration également, bien que ce ne soit pas le sujet dans ce livre. Contre l'amalgame entre islam et terrorisme, le gouvernement des bourgeois et le soutien gauchiste à cette même clique d'islamophiles sert à dissocier la foi musulmane de sa « perversion islamiste ».


Birnbaum commence par nous décrire les personnages de la saga terroriste. En majorité une petite beurgeoisie très diplômée, pas une classe de pauvres. Il démonte le cliché selon lequel aux origines du terrorisme djihadiste il y aurait frustration sociale et misère intellectuelle. Indignation, rébellion et espérance ne sont pas chez ces individus sans rapport avec leur croyance religieuse. Il n'y est pas question d'identités, mais de deux conceptions du monde qui s'affrontent et dont le djihadisme se propose d'être le vainqueur sans partage : « … contrairement à ce que pensent ceux qui raisonnent dans un cadre strictement national, en termes d'intégration et de multiculturalisme », les conflits qui se déploient sous le signe du religieux ne dressent pas une identité particulière contre une appartenance universaliste (républicaine par exemple), ils mettent face à face plusieurs universalismes rivaux incompatibles. De ce point de vue, l'islam apparaît désormais comme la seule puissance spirituelle dont l'universalisme surclasse l'internationalisme de la gauche sociale et défie l'hégémonie du capitalisme mondial ». Birnbaum parle d'une gauche sociale, qui depuis longtemps s'est embourgeoisé et a accueilli les religions dans ses rangs, donc il est un peu hors de la réalité en y plaçant les remarques anti-religieuses des Engels et Lénine. Il n'est pas vrai que la gauche bourgeoise se soit bâtie depuis disons les années 1930 sur une volonté d'éradication du religieux ; Thorez tendit ses mains de bureaucrate aux masses (électorales) chrétiennes. Birnbaum voit un refoulement où il n'est pas. La gauche et même le milieu maximaliste n'ont pas poursuivi le travail de critique de la religion entrepris par Marx et ses exégètes (1). La gauche bcbg à laquelle en réfère Birnbaum continuait à draguer les électeurs cathos, le premier d'entre eux régla son sort au réac maire de Tours Jean Royer qui avait fait tant rire les soixantehuitards, ce fût frère Mitterrand, élu deux fois premier catholique de France.


Et nous les révolutionnaires amateurs on s'en fichait.


L'auteur fait parfois des annotations subtiles. L'islam est en effet en guerre avec lui-même, mais cela n'est pas perçu sous l'instrumentalisation perverse par les médias du phénomène djihadisto-terroriste. Cela est secondaire dans le questionnement. L'auteur se sert de cette idée pour mettre en vedette ses amis islamistes soft, archivistes de la religion, décédés ou encore de ce monde avec la tête sur les épaules, qui assurent qu'on peut réformer l'islam, le purger de ses arriérations. Il nous chante le courage de ces « modernisateurs » de l'islam, de ces braves philosophes moyen-orientaux qui prétendent le revivifier mais pour mieux plaider que ces « nouveaux penseurs de l'islam » sont d'accord avec lui : « les crimes de l'Etat islamique ont bel et bien un rapport avec l'islam ».

Lui qui reproche à la gauche soft de négliger la parenté de l'islam avec le djihadisme, il félicite presque cet Etat français de 2005 qui, en lien avec la grande mosquée de Paris avait quémandé auprès de l'université du Caire que l'on forme pléthore d'imams français, afin de « redonner sa chance à l'islam spirituel »! Belle perspective pour le prolétariat et les pauvres en France, en plus des curés cathos, on allait vers l'encouragement à la formation de receleurs de mythes. Le chapitre sur le FLN est bien plus intéressant que cette guimauve pour un islam à moderniser dont on n'a que foutre. :

« il aura fallu trois décennies, et la montée en puissance de l'islamisme en Algérie contemporaine, pour que les intellectuels de gauche, qui avaient soutenu le FLN pendant la guerre d'indépendance, reconnaissent le rôle joué par la religion à cette époque. Cela, jusqu'alors, avait été le point aveugle de leur engagement ».

Non le principal point aveugle de leur engagement avait été leur soutien non critique à une camarilla bourgeoise, pro-stalinienne, laquelle, une fois au pouvoir, a massacré une partie de sa population, fait régner la terreur et confirmé que la lutte pour les indépendances nationales ne réservait nulle émancipation à la classe ouvrière (2) ni n'ouvrait l'ère à un rajeunissement du capitalisme.


Depuis la fin de la 3 ème internationale, le courant maximaliste de la gauche allemande (à la différence du soutien opportuniste des italiens) avait dénoncé la supercherie des libérations nationales dans le même sens que la défunte Rosa Luxemburg ; ces résistants à l'infamie lénino-stalinienne ne se doutaient pas que le fond des libérations nationales serait encore plus déroutant et sclérosé qu'ils ne l'imaginaient. Hélas dans les années 1950 et 1960 ce courant fût peu audible et la pourriture des intellectuels de gauche et autres porteurs de valise des futurs dictateurs n'était pas visible. Les maximalistes clairvoyants de la gauche « germano-hollandaise » dénonciateurs de la supercherie de l'indépendance nationale n'avaient pas fait une priorité de la critique de l'islam, qui, comme les couvertures chauffantes, servait surtout l'hiver pour les pauvres ouvriers dans leurs roulottes de chantier ou bidonvilles plus grands que celui de Calais.


Birnbaum nous révèle que le facteur religieux est dissimulé aux gauchistes souteneurs ; bon alors ils ont été doublement roulés ces « porteurs de valise » des futurs dictateurs « nationaux » mais aussi bernés par ces mêmes croyants islamiques. Et il n'était pas question seulement de zigouiller des milliers de harkis sauvagement (leurs collabos) ni d'établir un « régime socialiste » qu'ils savaient être une fable, surtout dans les anciennes colonies, mais une priorité : « 'arabiser' et islamiser l'Algérie nouvelle ».


La politique idéologique bourgeoise étant un éternel recommencement basé sur l'oubli déplorable des masses : « les rares voix qui se sont élevées pour critiquer la politique religieuse du FLN au pouvoir ont été accusées de salir le combat indépendantiste et donc d'alimenter les « fantasmes » de l'extrême-droite » (3).


Tant pis pour les bordiguistes, il ne s'agissait pas avec l'indépendance nationale du « jeune parti nationaliste » (les bordiguistes raisonnent toujours comme si l'on vivait invariablement dans les conditions de l'époque de 1848) d'une marche vers l'émancipation socialiste du prolétariat : « il s'agissait de libérer la terre d'islam de la présence de l'infidèle, de reprendre la reconquête qui remonte aux Croisades ». Le caméléon Vidal Naquet reconnaît lui aussi tardivement que « l'islam faisait partie intégrante de la révolution algérienne ». Le titre du journal, contrairement à ce qu'il avait cru « El Moudjahid » ne signifiait pas « Le combattant » mais « Le combattant de la foi » !

« Avec le recul, voici comment les choses remontent à la conscience. Ils se souviennent que, pour parler des étrangers, les « frères » algériens utilisaient le mot « gaouris », qui désigne les « infidèles ». Que dans les usines où les militants français fabriquaient des armes destinées au FLN, quelques « barbus archireligieux » veillaient déjà. Qu'après l'indépendance, certains Pieds-Rouges, parfois militants communistes de longue date, avaient préféré se convertir à l'islam. Qu'il trouvaient naturel de pendre un pseudonyme arabe pour écrire dans la presse. Qu'il leur avait fallu avaler bien des couleuvres, depuis les assassinats d'homosexuels jusqu'aux nombreux suicides des jeunes femmes qui refusaient le mariage forcé, en passant par l'exil des juifs, la chasse aux kabyles et l'islamisation de l'éducation » (4). L'auteur nous livre plusieurs témoignages des naïfs militants du PCF qui étaient venus soutenir la « bonne cause » et qui tentèrent en vain de faire comme Gide à son retour d'URSS : « personne ne voulait savoir les pratiques policières, la torture, l'absence totale de démocratie. Sauf la droite et l'extrême droite ».


Birnbaum fils est lucide, et n'offre pas une interprétation coupée de la réalité comme la « faute aux chefs » (cf. Ben Bella était très religieux) : « Cette pression religieuse reflétait d'ailleurs la base sociale du FLN, dont l'immense majorité des hommes était issue des campagnes les plus pauvres ». Comme le constate une activiste revenue de ses illusions : « C'est finalement l'arabo-islamisme qui incarnera le projet patriotique ». Birnbaum ajoute : « les dirigeants du FLN ne tarderont pas à refouler la question de la lutte des classes et des inégalités sociales, au motif que les algériens étaient tous des musulmans, et qu'une nation de « frères » ne se divise pas. Ainsi le « socialisme » algérien n'eut-il vraiment de réalité que dans la tête d'une gauche qui ne demandait qu'à y croire ».


Birnbaum nous rappelle ensuite l'emballement d'un grand chef du maoïsme universitaire et de la philosophie gauchiste française admirée dans le monde entier, Michel Foucault, pour la révolution cynique du versant chiite de l'islam en Iran. Belle capacité d'aveuglement, mais capacité aussi vive à déchanter.


Le chapitre sur Marx et la religion est assez mou. Il affirme que le combat de Marx contre la religion a été constant et central tout au long de sa vie. Ce qui est faux. Marx était plus passionné par les mathématiques à la fin de sa (jeune) vie que par l'idée de ferrailler avec des lubies qui semblaient en voix d'extinction face au culte du progrès et à l'espoir en plein épanouissement de la réalisation du socialisme universel avant la fin du siècle. « Plus compliqué que prévu » comme l'auteur titre le dernier paragraphe. Mais il nous laisse sur notre faim. Et si la religion, notamment musulmane, n'était plus un « opium du peuple » mais une des armes ultimes des plus perverses du capitalisme pour nous mener à une nouvelle guerre mondiale plus insidieusement que le fascisme (avec son idéologie de la vengeance) et le stalinisme (avec son idéologie de la guerre révolutionnaire) ?


Le chapitre réservé au soutien des trotskiens à l'islamisme fait plus pitié qu'il ne fait rire. Pauvre Besancenot. Pauvre Chris Harman ! Mais c'est de l'intérieur du trotskisme que le « compagnonnage périlleux est encore le mieux dénoncé (un des anciens : P.Rousset).


On restera dubitatif sur le chapitre qui compare avec l'Espagne de 1936 qui reflète l'ignorance historique et politique de l'auteur, qui tente de colmater sa superficialité avec des notations impressionnistes ridicules et apolitiques : « … les enthousiastes du djihad partagent aujourd'hui avec les brigadistes d'antan une même motivation : les uns et les autres désirent voler au secours de leurs « frères » martyrisés ». On peut comparer avec les « frères » de Franco pas avec les brigadistes quand même ! Les embrigadés pour la guerre d'Espagne se considéraient comme membres de la classe ouvrière et pas comme la proie de prêcheurs religieux. La plupart ont reconnu qu'ils s'étaient fait avoir dans un combat pipé d'avance ; les djihadistes n'en sont même pas au commencement du commencement pour comprendre qu'ils sont baisés à court terme et qu'on aura pas la même considération historique pour eux que les engagés ouvriers antifascistes, certes naïfs, mais incapables d'atrocités.


Pourtant il est une autre comparaison qui frôle la vérité, l'aspect manipulation impérialiste des djihadistes est souffreteux et coincé dans la clandestinité, quand les brigadistes anti-fascistes sont manipulés au grand jour avant d'être envoyés au casse-pipe pour défendre... l'Etat bourgeois espagnol : « Il y a là une autre différence importante entre les mobilisations espagnole et syrienne. Alors que cette dernière est hors la loi, et doit se déployer clandestinement, la mise sur pied des brigades internationales a été préparée par des organisations ayant pignon sur rue, avec la complicité bienveillante des autorités. Après une période de départs individuels et d'improvisation, le mouvement a été pris en charge par des institutions militantes, syndicats et partis ouvriers... ».


Birnbaum n'est pas complètement ignorant de la bêtise des embrigadés internationaux de 1936, lorsqu'il explique que finalement les djihadistes sont... plus radicaux : « ...ils peuvent prétendre les surpasser sur leur propre terrain idéologique, celui d'un idéal anti-impérialiste, anticapitaliste, anti-parlementaire » ! Toutes choses que ne furent pas les « embrigadés » servant de chair à canon à la démocratie bourgeoise occidentale, au stalinisme et à la préparation de la guerre mondiale.


Tout le développement comparatif sur l'ouvrier universel et le bigot armé est au total sans méthode et assez inconsistant. Il n'y a aucun but final commun. Il y a d'un côté la vie avec ses contradictions, ses joies, les polémiques, les décisions collectives, de l'autre une armée de clones bornés et aliénés du capitalisme électronique, soldats à l'esprit rabougri d'un monde décomposé, sans espoir, soldats qui militent au fond pour le final du capitalisme, le triomphe d'une inquisition sans foi ni loi que celles des princes, gangsters, des gourous faméliques et infirmes.


L'auteur n'a rien innové ni trouvé à redire de supérieur par rapport au marxisme du XIX ème siècle coincé par une conception figée de cette pauvresse indestructible religion – à la fois soumission et protestation – et il ne nous propose qu'un vague accommodement avec cette chimère idéaliste. Il n'a pas démontré que la religion serait primordiale dans l'aliénation des soldats des milliardaires saoudiens, que le problème est dans son utilisation par le capitalisme pas dans les cris de ses soudards. Reprochant à la gauche bourgeoise ce qu'elle ne fait pas – rester fermée à l'appareil religieux – Birnbaum la rejoint dans ce qu'elle fait : tolérance et accommodement avec les pires bigots, les rétribuant pour qu'ils épaulent les syndicalistes et les gardiens de prison. C'est pourquoi il fait la fierté de ses admirateurs scribouillards du très bourgeois OBS.


1 / Le seul qui hurla un jour en réunion de section de Paris du CCI vers fin 1976, qu'il fallait encore combattre la religion de nos jours, était un certain Robert Camoin. On avait souri, pensant qu'il s'agissait d'un pet d'anarchiste indécrottable.


2 / Les bolcheviques au pouvoir se sont cassés les dents contre les bandes armées islamiques après avoir tenté la « tolérance » à « l'opium du peuple » dans la branche pacifiste de l'interprétation de Marx. Le seul, certes non-marxiste, Mustapha Kemal ami (géopolitique) de Lénine, qui a un peu dépoussiéré l'islam reste Mustapha Kemal qui, à coups de pied au cul, avait réussi à faire disparaître le voile en Turquie.


3 / Pierre Maillot : Algériens si vous saviez », Panoramiques n°62, 2003.


4 / Un autre témoignage d'époque rapporte que, vu de l'extérieur, l'islam faisait partie du décor, tel un folklore sans conséquence, voué à disparaitre progressivement et dont le touriste français s'amusait.



MISE A JOUR DE LA PLATEFORME du 16 janvier 2024 à 4h51 du matin...


DECLARATION SOLENNELLE POUR LE DROIT SUPERIEUR AU COMMUNISME


NOTRE PLATEFORME

 

PREAMBULE ET PROCLAMATION DU DROIT SUPERIEUR AU COMMUNISME

Conscients qu'aucune majorité numérique, et à plus forte raison une majorité électorale composée d'électeurs passifs, n'est compétente pour justifier des rapports d'exploitation et de domination politique, nous proclamons, devant la face de la Terre, l'existence d'un droit supérieur et inaliénable inhérent à tout être humain, celui de ne pas être réduit en esclavage. Nous rappelons que le capitalisme est par excellence le rapport social contemporain de l'esclavagisme généralisé à l'ensemble de la planète. Nous affirmons qu'une minorité est en droit de rejeter la légitimité d’une majorité numérique, a fortiori celle d'une majorité électorale, de nature réactionnaire, souhaitant imposer de manière autoritaire un rapport social d'exploitation et de domination politique. Nous proclamons le droit supérieur au communisme pour tout être humain ! Considérant avec la plus grande gravité que la question de la révolution prolétarienne est intimement liée à la survie de notre espèce elle-même, et que par conséquent, l'importance suprême de cette cause ne saurait être léguée à des sectes politiques de gauche - qu'elles soient réformistes, trotskiennes, léninienne, staliniennes, maoïstes ou anarchistes - lesquelles ont, au cours du vingtième siècle, trop souvent fait preuve d'une allégeance servile envers le capitalisme, nous élevons notre voix avec Otto Rühle pour déclarer solennellement que la révolution sociale ne peut être la prérogative d'aucun parti. Le véritable parti révolutionnaire, c'est le prolétariat, sujet historique de la lutte des classes, un prolétariat dont les conditions de vie matérielles le conduiront vers le communisme.

La vision de PlateformeJaune.com ne conçoit pas le communisme comme une fin en soi, mais comme un mouvement historique destiné à établir une société affranchie de tout rapport d'exploitation et de domination tant politique que religieuse, dont le moteur est la lutte des classes. Ce mouvement aspire à un mode de coexistence où l'État, les classes sociales, l'argent et le commerce tels que nous les connaissons aujourd'hui cesseront d'exister, réduits aux vestiges d'un passé préhistorique.

De l'Idéal à la Réalité

Nous sommes pleinement conscients des graves atteintes portées à la vision originelle du communisme et aux précieux enseignements de Marx et Engels par les régimes autoritaires qui se sont revendiqués de leurs théories au cours du 20e siècle, notamment sous les ères staliniennes, léninistes, et maoïstes. Néanmoins, nous soutenons fermement que ces détournements historiques ne devraient pas condamner l'humanité à se résigner face à une existence dominée par la servitude universelle inhérente au système capitaliste.

Notre ambition est de créer un cadre de vie où les besoins fondamentaux de chaque individu sont satisfaits sans coercition, ce qui permet à chacun de s'épanouir et d'accroître son bien-être. Une telle société serait édifiée sur des principes d'égalité et de solidarité, avec une gestion collective de la production au profit de toutes et tous, une répartition des fruits de la production selon le principe « à chacun selon ses besoins », et le dépérissement de la division entre travail manuel et intellectuel. La mise en place de ces idéaux est indissociable de notre lutte contre toutes les formes d'asservissement et de suprématie. 

Engagement et Appel à l'Action

À travers cette déclaration, PlateformeJaune.com s'engage avec détermination à défendre et à œuvrer pour la reconnaissance et l'instauration de ce droit supérieur, le droit au communisme. Nous appelons toutes les personnes partageant cet objectif libérateur à soutenir notre message en le diffusant. Unissez-vous à notre appel pour transformer les structures actuelles en vestiges d'un passé révolu et entamer l'instauration d'une ère de liberté et d'égalité. 

Prolétaires de tous les pays, unissons-nous pour le droit superieur au communisme ! Que ce soit à travers les discussions, les réseaux sociaux ou les forums dédiés, votre action contribue à élargir le cercle de conscientisation et à renforcer notre impact collectif en faveur du droit supérieur au communisme. Diffusez notre cause sur www.plateformejaune.com pour catalyser le changement vers une société plus juste et équitable. Devenez acteur et porte-voix d'une transition communiste et solidaire, condition nécessaire à l'affirmation indéniable de la dignité humaine.

PRESENTATION DE LA PLATEFORME: Cette plateforme politique est un tout et ne peut être morcelée sans être dénaturée. Elle est une piste de réflexion pour concrétiser notre vision d'une transition socialiste vers la société communiste et s'inspire, sans prétention, de Marx et Engels.

  • La  classe des travailleurs, le prolétariat, s'érige en classe dominante avec comme perspective l'émancipation de la société de tous les rapports d'exploitation: pour se faire elle doit d'ores et déjà se construire en fédération de comités avec pour finalité d'exercer sa domination politique: dissolution de toutes les institutions patronales actuelles qui nous excluent des prises de décision en leur substituant une coordination de nos comités et assemblées de comités de travailleurs, à tous les niveaux de la production et à toutes les échelles territoriales : Désignation des délégués selon des mandats impératifs avec droit de révocabilité permanent des comités. Mise en place du pouvoir des comités. Les comités sont fédérés dans des assemblées, locales et régionales, d’entreprise et par secteur d’activité. Les délégués ne bénéficient d’aucun revenu spécifique pour l’exercice de la délégation, sauf l’indemnisation des éventuels frais en rapport avec l’exercice de leur engagement. Les délégués se doivent de continuer à travailler comme tous les autres travailleurs et participer à l’effort collectif de production. Les tâches de délégation sont intégrées dans le temps de travail et dans la limite du raisonnable, en privilégiant une rotation dans les charges de délégation: un délégué ne peut devenir un bureaucrate permanent. Tous les mandats se doivent d'être électif: aucune cooptation d'en haut par des organisations politiques où syndicales. La dimension des comités ne devrait pas dépasser trente participants avec comme mode de fonctionnement l’organisation de tours de paroles  afin de créer les conditions réelles pour permettre à tous d’intervenir dans le processus des décisions. Il s’agit de prévenir tout développement d’une bureaucratie qui s’approprie des privilèges matériels ainsi que le pouvoir au détriment de l’ensemble de la classe des travailleurs consommateurs associés. Les comités sont fédérés dans des assemblées, locales et régionales, d’entreprise et par secteur d’activité. 

  • En finir avec tous les privilèges et les impunités, l’actionnariat et l’exploitation des salariés qui trouvent leurs corollaires dans l’appauvrissement du plus grand nombre en s’engageant dans la voie de l’égalité sociale. RIEN NE JUSTIFIE LES INÉGALITÉS SOCIALES DE PLUS EN PLUS INSUPPORTABLES. TOUT LE MONDE A LE DROIT DE VIVRE DÉCEMMENT SUR CETTE TERRE INDEPENDAMENT DE NOS DIFFÉRENCES ET DE NOS CAPACITÉS: Augmentation des bas revenus par la limitation des écarts de revenus de 1 à 4 maximum comme première étape intermédiaire, avec pour objectif une socialisation générale et égalitaire de l'ensemble des revenus issus de la production avec comme perspective finale l'instauration d'une société où auront été aboli toute mesure, la marchandise, l'argent, le salariat sous le régime du principe "à chacun selon ses besoins" ainsi que l'abolition de l'argent et du salariat: tous le monde doit selon ses capacités participer à l’effort collectif de la production. La société se doit d'être solidaire des personnes porteuses de handicaps ou de l'incapacité de travailler: sera garanti un niveau de vie moyen des autres travailleurs en activité.

  • Quel que soit l’âge, travaillons selon nos capacités et à nos seules conditions ! Nous portons la perspective de permettre à toutes et tous un départ à la retraite avec 30 annuités maximum et entre 50 et 55 ans maximum selon pénibilité du travail exercé.

  • Travail de nuit, travail en extérieur, sédentarité, isolement, exposition aux substances nocives bruit, vibrations, milieu humide, mobilisons-nous pour faire valoir les facteurs de pénibilité de nos professions !

  • Gratuité des produits de première nécessité, la nourriture, le logement, la santé, les transports collectifs, de l’instruction, de la formation professionnelle et ouverture de l’université à tous, sans condition d’âge ni de diplôme pour perspective, le libre accès au plus grand nombre des biens et services.

  • Expropriation des grandes fortunes, abolition de la propriété capitaliste et gestion directe et collective des entreprises: socialisation de l'ensemble des moyens de production, d'échanges et des circuits financiers sous le contrôle des travailleurs consommateurs associés.

  • Assurer un logement gratuit et décent à toutes et tous: abolition des loyers et faire valoir le droit d'usage par l'accès à la pleine possession du logement individuel et familial.

  • Embauche des chômeurs par une baisse radicale du temps de travail, personne ne doit être laissé sur le carreau: Organisation collective du temps de travail afin d'assurer à toutes et tous du temps libre avec comme objectif initial une semaine de 25 h maximum

  • Assurer un départ à la retraite à un âge selon les choix et les capacités de chacun.

  • Autogestion des entreprises et organisations de la production pour satisfaire les besoins de tout un chacun. Tout le pouvoir aux comités des travailleurs et habitants en vue de planifier la production selon les besoins sociaux et les impératifs écologiques. En finir avec la production marchande inutile et toxique.

  • Abolition de la police et de l'armée. Mise en place de l'autodéfense du processus révolutionnaire et de la nécessaire sécurité par les comités prolétariens. Le terrorisme n’est en rien un moyen de lutte prolétarienne. Expression des couches sociales sans avenir historique et de la décomposition de la petite-bourgeoisie, quand il n’est pas directement l’émanation de la guerre que se livrent en permanence les Etats, il constitue toujours un terrain privilégié de manipulation de la bourgeoisie. Prônant l’action secrète de petites minorités, il se situe en complète opposition à la violence de classe qui relève de l’action de masse consciente et organisée du prolétariat.



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