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Macron se revendique de la légitimité démocratique. Hier Hitler se revendiquait également de cette même légitimité pour instaurer un des régimes les plus meurtriers de l’histoire. PLATEFORMEJAUNE proclame une fois de plus qu’AUCUNE MAJORITE ELECTORALE n’est légitime pour justifier l’asservissement du plus grand nombre. Nous devons rompre avec cette mystification démocratique, un totalitarisme dans les faits. ENLEVONS LA MERDE DES YEUX ! CONTRE LA DEMOCRATIE TOTALITAIRE DU CAPITAL UNISSONS NOUS ! La guerre avec Macron et l’oligarchie bourgeoise ne fait que commencer. Comme dans toutes les guerres il faudra se résoudre à un combat dur et éprouvant. Comme dans toutes les guerres, il y a des larmes et du sang. Mais nulle armée du monde ne peut vaincre un prolétariat conscient et déterminé. La lutte révolutionnaire des ouvriers et paysans espagnoles dans la Catalogne révolutionnaire 1936, la révolte des insurgés de la résistance juive des ghettos de Varsovie, Treblinka et Sobibor face à la barbarie nazie, la lutte des maquisards contre l’oppression coloniale perpétrée par l’armée française durant la guerre d’Algérie, où bien encore la résistance palestinienne sous toutes ses formes contre la barbarie du gouvernement israélien, sont autant de sources d’inspiration et d’admiration pour le prolétariat révolutionnaire. CETTE BANDE D’ORDURES CAPITALISTES SANS SCRUPULE DOIVENT SAVOIR QU’ILS NE NOUS IMPRESSIONNENT PAS
Face à cette détermination de ces maîtres capitaliste et parasites à nous imposer leur projet de véritable vandalisme social et vital, malgré nos résistances et mobilisations contre cette loi abjecte, la n-ième réforme des retraites, eh bien ce n’est pas compliqué, il n’est plus que jamais temps d’organiser la riposte ! Organisons là concrètement et dès maintenant.
Et il ne faut surtout pas céder d’un pouce ! Ni aux intimidations de l’État bourgeois et de son simulacre de démocratie (dont les masques tombent de plus en plus aujourd’hui) ni à la peur et à la paralysie ni à cette détermination des capitalistes, face à laquelle il ne faut pas se laisser impressionner !
Avec ce 49.3, le gouvernement a déclenché non seulement un bras de fer, mais surtout une véritable guerre ! Alors qu’il en assume les conséquences que cela pourra engendrer ! Advienne que pourra, et nous pensons que ce sera eux ou nous !
Résistons coûte que coûte et par tous les moyens dont nous pouvons disposer ! Et s’il le faut, nous changerons de méthodes pour mener l’action de riposte !
Il faut absolument résister sans concessions, et tenir bon au moins jusqu’à l’obtention du retrait complet de ce projet à la fois pernicieux et dangereux pour nos vies et notre avenir !
Nous pensons que cette attaque confirme une fois de plus que le vieux monde est hors sol, de plus en plus invivable parce que le capitalisme et ses lois du profit et de l’argent a plus que largement fait son temps. Il est périmé au point d’avoir atteint une sénilité sans précédent et lui faisant connaître un processus de décadence. Et pour cause, non seulement il a plus que jamais épuisé tous ses rôles historiques progressistes de jadis, mais qui plus est, et plus que jamais là aussi, l’existence même des droits et acquis sociaux (y compris même ce qu’il en reste) du dit « Etat-providence » n’est absolument plus compatible avec celle du capitalisme et de l’État bourgeois, et vice versa. En aucune façon ! D’où la détermination des capitalistes à mener ce vandalisme jusqu’à leur victoire sur nos droits et notre filet de protection sociale. Alors il est donc plus qu’urgent de mettre un terme ce système pourri et néfaste, nocif pour nos vies, faute de quoi, si nous ne le faisons pas, et bien, en plus que ça sera leur victoire sur nos retraites, cela entrainera le renforcement de leur détermination à détruire nos vies, et ce sera alors au tour de ce qui reste
des systèmes sociaux et démocratiques de passer à la moulinette. Cela signifiera la destruction de systèmes comme la sécurité sociale, avec nos divers « droits » tels que l’accès aux soins, les diverses possibilités d’allocations de secours, de protection sociale et d’assurance (RSA, Chômage, AAH, etc..) Sans oublier notre droit à la formation qui, selon les bourgeois, ne doit être qu’un privilège et donc ne devant pas ne pas échapper aux appétits du capital, jusqu’à finalement nos droits démocratiques les plus élémentaires (déjà largement amputés). Et pourtant ce sont des droits et acquis totalement réformistes.
Ainsi, de fait, ces réformistes et centristes (de plus en plus timides, par ailleurs) livrent les travailleurs à leurs exploiteurs et les condamnent ainsi à être perdants, voire à une des pires défaites. Pire, un telle attitude réformiste contribuera dans les faits concrets à faire dérailler puis à faire confisquer notre colère légitime, liée à notre refus de cette réforme ABJECTE, réforme qui n’est là que pour voler au moins deux ans de la vie des travailleurs, pendant qu’elle laisser sur la paille de la pauvreté des centaines milliers de personnes, en les condamnant à subir la précarité accentuée et forcée (déjà qu’elle est très importante) de par les emplois instables, les petits jobs bidons, les CDD, les carrières hachurées, etc.en particulier pour la jeunesse, et même également en condamnant au chômage la génération des 40 – 50 ans, estimée « trop âgée » pour le marché du travail et qui sont de la tranche d’âge qui a le plus de difficultés à trouver un emploi stable. « Génération sacrifiée » (sur l’autel du profit et de la loi de l’argent) nous dit-on ! Bah voyons !
C’est alors soit le chômage, avec comme destination l’hôpital, l’HP + les médicaments psychotropes et neuroleptiques, suite aux dépressions et burnouts causés par ce manque d’avenir et de perspectives ainsi cette soumission au stress, stress pourtant évitable, ceci pour ceux qui sont condamnés au chômage, d’une part, et d’un autre côté, concernant ceux qui doivent « s’estimer heureux » d’avoir trouvé un emploi, ce sera également l’hôpital (dont l’appétit aura de bonnes raisons d’être excité, décidément) du fait que parmi eux, beaucoup seront condamnés aux problèmes de santé et à l’usure avant l’âge, rien que par la pénibilité de leur emploi.
Eh bien voilà le vrai visage du capitalisme ! Voilà le vrai visage de l’État bourgeois et de sa (pseudo) démocratie, censés protéger « le peuple et le citoyen ».
Mais nous le disons, comme toujours: NON ET MILLE FOIS NON !!!!! Nous n’en voulons pas de cette réforme pourrie, et nous clamons haut et fort que non seulement cet imbécile de Macron doit dégager, lui et son gouvernement d’ailleurs, mais surtout que C’EST TOUT LE SYSTÈME LUI-MÊME, à savoir l’édifice du capitalisme et de l’État bourgeois qui doivent foutre le camp! NON, CE SYSTÈME, CE N’EST PAS UNE FATALITÉ ET IL N’A PAS VOCATION A ÊTRE ÉTERNEL NI A ÊTRE LA « FIN DE L’HISTOIRE » !! NON !!
Non c’est non! Et nous entendons résister jusqu’à la victoire, sans oublier qu’une telle victoire ne sera qu’un début devant nous faire reprendre confiance en nos capacités, faute de quoi cette lutte déraillera, puis sera récupérée par on ne sait quel bouffon affairiste et/ou intéressé par « gagner » dans la logique du « siège » et de la lutte des places, pour que finalement ce système soit sauvegardé et que l’actuel Macron sera remplacé par un autre Macron « du moment », qu’il soit de droite, de gauche, du centre, etc. dès lors qu’il correspondrait aux besoins du moment de la bourgeoisie, et ce ne sera non pas une victoire, mais le serpent qui se mordra la queue.
Au demeurant, nous disons à la population, aux travailleurs, qu’ils soient syndiqués ou non, actifs ou condamnés au chômage ou retraités, à la jeunesse (étudiante ou ouvrière) que non seulement, « chasser Macron » comme manifester et faire grève, ce n’est pas une fin en soi, même si cela peut être un premier début, mais que du même coup, il faudra se tourner vers d’autres modes d’action afin de montrer notre détermination à résister + notre forte résistance liée à notre détermination à résister. Ne serait-ce que par notre force numérique déjà, sans laquelle, eux, ils ne sont rien du tout. C’est eux qui ont besoin de nous, et pas l’inverse ! On ne peut pas en dire autant pour ce qui est de ces véritables parasites !
Nous devons affirmer haut et fort que ce projet est destructeur et odieux et que par conséquent, on n’en veut pas, et en aucune façon ! Il n’y a pas à tortiller !
Seulement, exprimer formellement le refus n’est ni suffisant ni une fin en soi. Si on refuse cela, réellement, il est nécessaire de passer au concret et donc il faut impérativement se tourner vers l’action ! Faute de quoi, se lamenter ne vaudra rien, au plus grand bonheur de nos maîtres !
Nous devons alors reprendre la main et la rue, et dans le cadre de discussions tenues ensemble destinées à déterminer l’orientation de cette lutte de façon concrète, il est nécessaire d’être innovateur, pour actualiser, enrichir et amplifier cette lutte ! Ainsi, pour lui donner du sens et la rendre plus vivante, cela signifie qu’outre les moyens « habituels » (manifs [très souvent bon enfant] + les grèves classiques) il faut aller plus loin mener d’autres actions sous toutes ses formes, avec des grèves actives et autogestionnaires, des piquets de grève, semant le germe de la désobéissance au patron, le refus du patronat, le rapprochement entre les services en grève et la population, la désobéissance civile concrète et de terrain, les boycotts, etc. Tout cela parallèlement à la grève générale, aux occupations et à l’organisation de comités d’actions ouvrières, réellement démocratiques jusqu’à la victoire. Nous prônons une résistance sous toutes ses formes ! L’action directe est a l’ordre du jour! La grève ne peut être une fin en soi, mais un des moyens pour mobiliser les travailleurs vers la perspective de la prise du pouvoir pour en finir une bonne fois pour toutes : collectivisation, socialisation, planification de la production au profit de tous avec une socialisation égalitaire des revenus selon le principe « « a chacun selon ses besoins ».
Pas de trêve dans la grève générale et ces actions sans victoire totale sur l’ennemi.
Pas de négociation ni d’arrêt de la lutte non seulement jusqu’au moins le retrait complet de ce projet et sa mise à mort, mais par une prise du pouvoir des travailleurs dans la sphère de la production : ce sont les travailleurs qui doivent diriger la société et exercer sa domination politique sur l’ensemble de la société, sur la base d’un programme résolument communiste.
Pas d’orientation sans la constitution de comités souverains et réellement démocratiques: ce n’est pas à une aristocratie politique et bureaucratique de prendre le pouvoir, et de la confisquer de fait aux travailleurs. La nécessaire dictature du prolétariat ne se confond pas avec la dictature d’un parti, ou de partis fussent ils ouvrier. Nous avons le droit de faire des erreurs, mais pas de les répéter! Nous devons avertir les travailleurs en conséquence ! Nous ne devons pas répéter les erreurs du passé qui ont engendré des régimes bureaucratiques, issus du stalinisme, qui se sont retournées contre le prolétariat et salies durablement et encore aujourd’hui, les idées communistes.
Pas d’arrêt de cette lutte ni dissolution de ses outils sans la victoire selon NOS conditions et critères !
En cas de victoire, il faudra continuer, car le retrait ne sera pas une fin en soi! La transition vers le communisme intégrale nécessitera sans aucun doute une extension de la révolution à l’internationale et une lutte implacable contre les forces internationales de la réaction bourgeoise, en opposition avec la théorie stalinienne funeste du « socialisme dans un seul pays »...
PRÉPARONS LES CONSCIENCES À L’URGENCE ET À LA NÉCESSITÉ D’ UN MOUVEMENT INSURRECTIONNEL MASSIF DE NATURE PROLÉTARIENNE ! Nous devons construire un mouvement révolutionnaire réel qui pose la question du pouvoir à un prolétariat conscient et auto-organisé en comité dans chaque entreprise et chaque lieu de vie ! GOUVERNONS-NOUS NOUS-MÊMES !
Salarié(e)s des industries et des services, ouvriers, ouvrières, employé(e)s, cadres, techniciens, techniciennes, ingénieurs, chômeurs, retraité(e)s, étudiant(e)s, lycéen(e)s, nous ne sommes ni le peuple, ni citoyenne ou citoyen! NOUS SOMMES LE PROLÉTARIAT! VIVE LE PROLÉTARIAT! LE PROLÉTARIAT VAINCRA!
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